La section Rdpc Koung-khi sud à Bayangam, a organisé le 10 septembre dernier, une messe pour le repos éternel de sa défunte déléguée à la communication, en présence du secrétaire général du Comité central du Rdpc, Jean Nkuété.
C’est la paroisse sainte Jeanne d’Arc, qui a servi de cadre à cette messe de requiem. Animée par la chorale sainte Cécile Tsinga-Nsam venue de Yaoundé pour la circonstance, elle a mobilisé des élites et personnalités politiques de la région de l’Ouest en général, et de l’arrondissement de Bayangam en particulier. Au-delà de la présence du vice-premier ministre, secrétaire général du Comité central, Jean Nkuété, elle a aussi été marquée par la présence d’Emmanuel Nzété, chef par intérim, de la délégation permanente régionale du comité central du Rdpc pour l’Ouest, des parlementaires à l’instar de l’honorable Colette Sohaing, par ailleurs présidente de la section Ofrdpc Koung-Khi sud, de son homologue de la section Rdpc, Henri Nono, sénateur suppléant de la région de l’Ouest. Ceci, sans oublier la présence remarquable des nombreux communicants ayant effectué le déplacement de Yaoundé, Douala, et même de la France.
Dans son homélie tirée du livre de Luc au chapitre 6 verset 43 à 49, le curé de la paroisse sainte Jeanne D’Arc de Bayangam, l’abbé René Watio, a encouragé les militants, à vivre pleinement leur foi, dans leur engagement politique, en opposition à ceux qui pensent comme Jean Paul Sartre, qu’en politique, il faut avoir les mains sales. « En 25 ans, c’est première fois que je célèbre une messe demandée par un parti-politique. Je constate qu’au sein de ce parti, il y a des chrétiens engagés. La parole de ce jour nous aide à comprendre qu’on peut être un bon militant et un bon chrétien. Car un homme politique est une personne qui participe à la gestion de la cité pour le bien être des hommes. Et une foi sans œuvre, est une foi morte. Il n’y a pas de bons arbres qui produisent du mauvais fruit. Ni de mauvais arbres qui produisent du bon fruit. Lorsqu’on a un bon cœur, notre bonté peut s’exprimer partout, y compris en politique, comme cela a été le cas, dans la vie de la défunte Hélène Kom », dira-t-il
Témoignages
La deuxième partie de cette célébration eucharistique, était une oraison funèbre, qui n’a pas dit son nom. Car en effet, près de 10 témoignages, les uns aussi poignants que les autres, ont été prononcés sur la personne d’Hélène Kom. De manière générale, on peut retenir, que cette diplomate chevronnée (à la retraite), qui a servi le Cameroun dans ses missions diplomatiques en France et en Italie, était une personne humble, discrète, gentille, patriote, ayant toujours le cœur à l’ouvrage. En ce qui concerne précisément le Rdpc, le parti de son cœur, l’intervention au niveau du pupitre s’est faite en trois volets. D’abord celle de Benoit Feudjieu qui conduisait pour la circonstance, la délégation des communicants du Rdpc, que coordonne le Pr Laurent-Charles Boyomo Assala. Pour lui, dans sa posture de communicante, « Hélène Kom était loyale et respectueuse de la programmation et de sa hiérarchie ». Le deuxième volet, laissait place à l’honorable Colette Sohaing, présidente de la section Ofrdpc et représentante du chef de la délégation permanente départementale du Comité central du Rdpc pour le Koung-Khi. « Elle était une militante de la première heure. Elle a servi le Rdpc avec fidélité », a-t-elle indiqué avec émotion. La dernière prise de parole, était réservée au message de condoléance du secrétaire général du Comité central du Rdpc, lu par Henri Nono, le président de la section Rdpc du Koung-Khi Sud. Née en 1948 à Bayangam, Hélène Kom est décédée le 31 juillet 2022 des suites d’un soudain malaise, et a été inhumée dans le strict respect de la tradition Bamiléké, du fait de son appartenance à la famille royale.
Philippe GANFEH
