Si Jean Nkuété n’a pas caché sa satisfaction de constater que le Sud reste et demeure le socle granitique du Rdpc, le SG a néanmoins rappelé à ses camarades que le respect des Textes du Parti et des directives de sa hiérarchie est une exigence pour tous ; sans exception.
Jusqu’à présent, le Rdpc a toujours su dans l’ensemble, canaliser l’enthousiasme et les ambitions somme toute légitimes de ses militants dont le nombre augmente chaque jour grâce au recrutement qui y est une activité permanente. Ceci grâce à la discipline du Parti qui a toujours prévalu en toutes circonstances ; lui évitant les joutes verbales et les querelles relevées dans d’autres formations politiques moins organisées. C’est également cette indispensable discipline qui a permis de mettre à l’étroit nombre d’aventuriers et autres opportunistes qui ont finalement compris qu’ils n’y avaient pas droit de cité.
Tout ceci parce que le Rdpc dispose de textes qui régissent le fonctionnement de ses instances dirigeantes et de ses organes de base. Les droits et obligations des membres qui figurent dans ces Textes et base (Statuts et Règlement intérieur), s’appliquent à tous et à chacun, sans exception. L’adhésion au Parti étant libre, chaque militante et militant doit impérativement savoir à quoi s’en tenir au moment où il adhère à cette grande famille politique bien structurée.
Si le Rdpc se porte bien dans le Dja et Lobo, la Mvila, la Valée du Ntem et l’Océan, cet engagement politique doublé d’une loyauté sans faille au Président national, Paul Biya risquent de faiblir si l’on n’y prend garde. Ces dernières années et au fil des consultations électorales et surtout après la dernière élection internes, certains militants se distinguant par des actes d’indiscipline notoire. En décidant par exemple de procéder aux éclatements des organes de base en dépit des prescriptions de la direction du Parti qui en fixent les modalités et le canevas, certains responsables politiques se sont vraiment égarés. Sans oublier ceux qui par leurs comportements, mettent à mal au quotidien la cohésion et l’entente au sein des organes de base et entre les camarades.
En refusant également de se plier aux décisions de la hiérarchie notamment lors des investitures des militants aux postes électifs et lorsque la nécessité s’impose, certains se mettent en marge du bon fonctionnement du Rdpc. C’est de l’indiscipline notoire et selon l’article 31 des Statut du Rdpc, il s’agit ni plus ni moins, d’une faute passible d’une sanction disciplinaire, conformément aux Textes du Rdpc. Les dernières sanctions de la Commission Ad Hoc de discipline sont venues rappeler aux uns et aux autres que si le Parti a parfois fait preuve de tolérance et de compréhension face à certains cas, il ne s’agit ni de faiblesse ni de laxisme.
Claude MPOGUE
