Le Rdpc célèbre après-demain, 24 mars 2017, son 32ème anniversaire sous le thème : « Tous derrière le Président Paul Biya pour la consolidation de l’unité, de l’intégration nationale et de la paix sociale, gages du vivre ensemble camerounais dans l’harmonie et la performance économique durable ».
Cet anniversaire est célébré au moment où le RDPC s’apprête à rendre un hommage mérité à Joseph Charles Doumba, militant de la première heure, acteur important de la création du Parti à Bamenda en 1985, idéologue «engagé» et artisan infatigable du rayonnement et de l’implantation du Rdpc dont il fut le Secrétaire Général pendant 15 ans, de 1992 à 2007. Théoricien et praticien de la politique, rhétoricien et habile stratège, idéaliste et pragmatique à la fois, Joseph Charles Doumba, nommé Secrétaire Général du Comité Central le 10 mars 1992, est décédé le 5 mars 2017, deux semaines avant la célébration de l’anniversaire du Parti. Farouche opposant à la «bombance», partisan et adepte de la sobriété pendant les manifestations du Parti, Joseph Charles Doumba préférait de loin un Rdpc «qui pense» plus qu’il ne danse. Et il ne cessait de penser à l’avenir du Parti.
Lorsqu’on lui demandait si le Rdpc pouvait un jour, en 2085, fêter son centenaire, il répondait : « je lui souhaite cette longévité qui n’est possible que si le Rdpc continue à mener une bonne politique, une très bonne politique. Chaque mot ici est pesé ». Et qu’entendait-il par bonne politique ? Celle-là même «qui réduit la misère et la barbarie du monde«.
Le thème retenu pour la célébration de ce 32ème anniversaire est un lointain écho à cette vision. Jean Nkuété, l’actuel Secrétaire Général et l’un des piliers historiques du Parti, prescrit aux militants mobilisation et soutien derrière le Président Paul Biya pour la consolidation de l’unité «qui nourrit la Nation» par-dessus tout !
Sans l’unité, sans la paix sociale, sans l’intégration nationale, sans l’harmonie, c’est l’anarchie assurée. Laquelle anarchie rime, au propre comme au figuré, avec la barbarie. De la même manière, sans performance économique et sans croissance durables, c’est la misère garantie. De Joseph Charles Doumba à Jean Nkuété en passant par Emmanuel Sadi et sous la houlette constante, vigilante et permanente de Paul Biya, le Rdpc essaie, avec ses qualités et ses défauts, ses forces et ses faiblesses, ses atouts et ses fragilités, d’œuvrer pour réduire la barbarie et la misère au Cameroun. C’est à son honneur. En ce 32ème anniversaire, force est de constater qu’il reste 68 ans avant le centenaire. Le chemin est certes long. Mais l’objectif peut être atteint. A condition que les générations d’hommes, de femmes et de jeunes qui vont se passer le flambeau ardent travaillent avec engagement, dévouement et abnégation pour faire de la bonne politique, c’est-à-dire une politique au service de la vie, de l’intérêt général, du bien-être et de la prospérité. C’est à cela que servent aussi les anniversaires : le temps d’un instant, il s’agit de jeter un regard rétrospectif sur le chemin parcouru mais aussi de chercher dans la nuit noire une luciole, une lueur qui sert de boussole et de cap à atteindre.
Christophe MIEN ZOK
