A l’invitation du président de la République populaire de Chine Hu Jintao, le président Paul Biya effectue du 20 au 22 juillet 2011 une visite d’Etat en Chine. Enjeux d’une visite.
Amicale et stratégique, la visite de 03 jours du chef de l’Etat camerounais, le président Paul Biya, en République populaire de Chine n’est pas moins symbolique de l’intérêt croisant que le peuple Camerounais attache aux relations diplomatiques entre la Chine et le Cameroun.
Deux pays à bien d’égards proches et qui, en cette année 2011, célèbrent les 40 ans de leurs relations diplomatiques placées sous le signe d’un « partenariat gagnant-gagnant ».
Et l’on ne peut plus s’étonner de se rendre à l’évidence que la visite du président Paul Biya en Chine qui s’achèvera vendredi prochain aura, au propre
comme au figuré, le mérite de permettre aux chefs d’Etat Camerounais et Chinois de revisiter, de réchauffer et d’affermir la coopération bilatérale entre les deux pays. Nul doute qu’à cette grande occasion, le président Paul Biya qui est engagé dans une vitesse de croisière pour l’accomplissement des grandes ambitions avec en toile de fond les projets structurants, déroulera une offensive diplomatique auprès des aux autorités de Beijing pour une augmentation substantielle du soutien chinois aux projets de développement du Cameroun.
Côté rencontres officielles marquées par des échanges de visites au plus haut niveau. C’est le satisfecit total. Le Chef de l’Etat camerounais affirme sans
ambages : « La fréquence et la cordialité des (…) contacts montrent, s’il en était encore besoin, la densité de nos relations qui, au fil du temps, ont continué à s’élargir et à s’approfondir », a déclaré le président Paul Biya au cours du déjeuner officiel offert au palais de l’unité à l’occasion de la récente visite de 03 jours du Vice Premier ministre Chinois Hui Liangyu au Cameroun. S’il ne fait pas de doute que le président Paul Biya du Cameroun a effectué plusieurs déplacements officiels en Chine dont le plus récent a été effectué à la faveur du Sommet Chine-Afrique en 2006, il est tout aussi vrai que les ministres Li Peng et Zhu Rongji, et le président Hu Jintao ont foulé le sol camerounais respectivement en 1997, 2002 et 2007.
Dans un ton subtil qu’on lui connait, le président Paul Biya comptait déjà les bénéfices réciproques des relations sino-camerounaises somme toute exemplaires mais qui se veulent à plusieurs titres diversifiées et stratégiques. Du reste, affirmait le chef de l’Etat camerounais devant le vice premier ministre chinois : « Pour ce qui est du Cameroun, de nombreuses réalisations l’attestent, parmi lesquelles le palais des Congrès, l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique et le palais des sports (…)». En effet, la Chine est non seulement partie prenante dans les projets touchant les différents domaines tels que routes, la production d’énergie, l’adduction d’eau potable, les infrastructures de santé, l’agriculture mais également, finance les grands projets comme le port en eau profonde de Kribi par l’entremise de l’Exim Bank of China.
Et dans sa course vers un pays émergent à l’horizon 2035, le Cameroun compte sur son partenaire chinois, par ailleurs deuxième puissance économique mondiale, derrière les Etats-Unis et devant le Japon à condition de payer le prix des concessions réciproques. D’un coup, selon toute vraisemblance, « la Chine qui est déjà un partenaire majeur pour le Cameroun, pourrait à terme devenir un partenaire stratégique dans la marche de notre pays vers l’émergence », a reconnu le président Paul Biya. Dans les faits, la Chine qui, ainsi que nous l’avons mentionné, investit au Cameroun dans différents secteurs compte, selon les sources proches de son ambassade au Cameroun, une communauté estimée à environ 5 millions d’habitants.
Dans un ton subtil qu’on lui connait, le président Paul Biya comptait déjà les bénéfices réciproques des relations sino-camerounaises somme toute exemplaires mais qui se veulent à plusieurs titres diversifiées et stratégiques. Du reste, affirmait le chef de l’Etat camerounais devant le vice premier ministre chinois : « Pour ce qui est du Cameroun, de nombreuses réalisations l’attestent, parmi lesquelles le palais des Congrès, l’hôpital gynéco-obstétrique et pédiatrique et le palais des sports (…)». En effet, la Chine est non seulement partie prenante dans les projets touchant les différents domaines tels que routes, la production d’énergie, l’adduction d’eau potable, les infrastructures de santé, l’agriculture mais également, finance les grands projets comme le port en eau profonde de Kribi par l’entremise de l’Exim Bank of China.
Et dans sa course vers un pays émergent à l’horizon 2035, le Cameroun compte sur son partenaire chinois, par ailleurs deuxième puissance économique mondiale, derrière les Etats-Unis et devant le Japon à condition de payer le prix des concessions réciproques. D’un coup, selon toute vraisemblance, « la Chine qui est déjà un
partenaire majeur pour le Cameroun, pourrait à terme devenir un partenaire stratégique dans la marche de notre pays vers l’émergence », a reconnu le président Paul Biya. Dans les faits, la Chine qui, ainsi que nous l’avons mentionné, investit au Cameroun dans différents secteurs compte, selon les sources proches de son ambassade au Cameroun, une communauté estimée à environ 5 millions d’habitants.
Joseph Wylphrid Mikoas
