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OFRDPC : Mme Yaou Aïssatou tient toujours la barre

La présidente sortante du Bureau national de l’Organisation des femmes du Rassemblement démocratique du Peuple camerounais (OFRDPC) a été réélue pour un nouveau mandat lors du Conseil national du 17 septembre 2011.

En poste depuis la création du parti le 24 mars 1985, Mme Yaou Aïssatou a été reconduite à la tête de l’OFRDPC, le samedi 17 septembre au palais des Congrès de Yaoundé par ses pairs du Bureau national. Tout a commencé avec l’arrivée du Secrétaire général du Comité central du RDPC, René Sadi,  dans la salle en début de soirée. Après la lecture du récépissé de déclaration des travaux et le mot de bienvenue de la présidente de la section OFRDPC de Mfoundi II, Mme Sylvie Okeng, l’on est passé à la présentation du rapport d’activités du Bureau national de l’OFRDPC de ces 15 dernières années, depuis la tenue du 2è congrès en décembre 1996 à ce jour. Un document qui présente les différents chantiers abordés par Mme Yaou et les membres de son bureau sur les plans social, économique et politique. Ceci à travers l’encadrement des femmes dans le cadre des activités créatrices d’emplois et de revenus, leur formation permanente à différents métiers, l’encadrement des couches les plus défavorisées, la promotion et l’émancipation de la femme, la lutte contre la pauvreté sous toutes ses formes, la lutte contre les pandémies…   En prenant ensuite la parole, le Secrétaire général a rendu un vibrant hommage au Bureau national de l’OFRDPC sortant conduit par Mme Yaou Aïssatou qui a,  selon lui, largement contribué à l’amélioration substantielle des résultats du parti aux différents scrutins électoraux pour en faire aujourd’hui, le parti largement majoritaire au Cameroun. Pour René Sadi, si la gent féminine a depuis longtemps pris une longueur d’avance pour ce qui est de la mobilisation a sein du parti, c’est en grande partie grâce au travail de fourmi abattu par le bureau national de l’OFRDPC, que ce soit lors des séminaires de formation organisés au siège du parti ou lors des conférences de sections et de sous-sections. A ces grandes occasions, Mme Yaou et ses représentantes ne manquent jamais de sonner le tocsin de l’engagement politique des femmes  et de la vigilance permanente dans le but de barrer la voie aux vendeurs d’illusions et aux manipulateurs qui par le biais de la désinformation et du mensonge, tentent vainement de déstabiliser les institutions de la République. Le Secrétaire général leur a par conséquent demandé de se mobiliser plus que par le passé afin de réélire massivement leur champion, le Président Paul Biya, leur candidat à l’élection présidentielle du 09 octobre 2011. Ce à quoi elles ont répondu par un tonnerre d’applaudissements en guise d’approbation et d’adhésion. Nouvelle dynamiqueEt pourtant, l’important retard observé pour le début des travaux pouvait donner libre cours à toutes les interprétations. Selon certains observateurs, la réélection de la présidente sortante qui s’apparentait jadis à une simple formalité, devrait plutôt se transformer à un duel ; une autre dame bien connue ayant décidé de se jeter également dans la course à la présidence de cette organisation spécialisée qui est en effet, le fer de lance de la mobilisation du RDPC et de ce fait, est d’une importance capitale pour cette formation politique majoritaire au Cameroun. Pour Mme Elisabeth Schouame, une ancienne du Bureau national de l’OFRDPC, « ce retard à l’allumage s’expliquait uniquement par le fait que le Bureau national ayant été étoffé lors du congrès, il a d’abord fallu revoir sa configuration et puis pourvoir aux différents postes de cette instance. Ce qui n’est pas toujours facile, compte tenu des ambitions légitimes des unes et des autres et des équilibres. Mais tout est bien qui finit bien, la meilleure candidate a été élue ».Quoi qu’il en soit, c’est le parti qui en sort grandi et la victoire des lauréates est d’autant plus légitime du fait de cette expression de la démocratie qui se traduit par la pluralité des candidatures à des postes électifs au sein du parti. Une option prise par le président national depuis l’époque du parti unique et qui est appelée à se renforcer dans le but de ne responsabiliser que les militantes et les militants méritants et représentatifs. Les premiers mots de la nouvelle présidente ont été les mots de gratitude pour le président national, Paul Biya  pour cette confiance renouvelée et qu’elle s’engage à mériter. Elle a ensuite lancé un vibrant appel à la mobilisation à toutes les femmes qui doivent exercer leur droit de vote le 09 octobre prochain, « pour réélire l’homme qui garantit l’émancipation et l’épanouissement de la femme ».   

Claude Mpogué

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