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La Politique

Jacques Fame Ndongo : « Investiture ne veut pas dire dictature »

Le Secrétaire à la communication du Comité central Rdpc décrit les grandes orientations de la circulaire signée hier par le président national du Rdpc, organisant l’investiture des candidats du parti aux élections législatives et municipales  du 30 septembre 2013.

Monsieur le ministre, vous avez entre les mains la circulaire du président national de votre parti…Jacques Fame Ndongo : Ainsi que nous l’annoncions il y a quelques jours sur ces mêmes antennes, le Président national a signé la circulaire n° 03/RDPC/ PN du 05 juillet 2013 relative à l’investiture des candidatures du Rdpc aux élections législatives et municipales du 30 septembre 2013. A quoi doivent s’attendre les militants de votre parti, concrètement ?Ce que doivent savoir les militants est qu’ils auront droit aux investitures et non aux primaires. Mais investiture ne signifie pas dictature. Ce qui veut aussi dire que le Comité central est à l’écoute de la base. Il interroge la base d’une manière ou d’une autre, à travers les différentes commissions qui vont descendre sur le terrain, dans les communes en ce qui concerne les municipales et dans les départements en ce qui concerne les législatives.On ne va pas scruter la volonté de votre Président national, mais peut-on penser que c’est le temps qui vous aura pris à la gorge pour que vous ayez choisi les investitures plutôt que les primaires?Non, ça ne peut pas être le temps, puisque le Président national du Rdpc a son temps. Le temps du Président national du Rdpc ne peut pas être pris de court par le temps. Il maîtrise parfaitement son temps. Il s’agit tout simplement d’un choix stratégique du chef, à avoir l’investiture, par le Comité central, des candidatures. Ceci également pour éviter certaines dérives que nous avons connues dans le passé. Peut-on savoir l’état d’esprit dans lequel les militants se préparent-ils dans votre parti pour s’engager dans ces consultations électorales ?L’état d’esprit est au rassemblement, à la solidarité et à l’unité. Dans la circulaire, vous le constaterez, le Président national prescrit le consensus, soit communal pour les municipales, soit départemental pour les législatives. Mais s’il n’y a pas le consensus, le Président national prescrit que les délégations qui vont descendre bientôt sur le terrain ramènent au maximum deux listes par circonscription. Et ça, c’est quelque chose de fondamental. Cela signifie aussi que le Président national, comme vous le savez, tient absolument à la solidarité, à l’unité, à la phase. Il souhaite que toutes les militantes et tous les militants soient en phase sur la base. Un autre aspect important qu’il faudra relever au niveau des conditions et des critères d’éligibilité. Il y a également ceux qui sont définis par la loi sur lesquels je ne vais pas revenir ici, mais il y a les critères du parti qui sont : le parcours politique pour éviter les aventuriers, les gens qui viennent comme ça sans aucune préparation, sans état de service ; il y a l’engagement militant, et la contribution au rayonnement du parti et à la discipline. Il faudrait que chaque candidate et chaque candidat fasse état d’une sorte de palmarès des services qu’il ou qu’elle a rendus au parti. Nous ne voulons pas de parachutage fantaisiste, mais des militants convaincus et convaincants ; nous voulons des militants qui ont été au service du parti et qui le sont encore, ou qui aspirent à le devenir dans le futur. Au niveau du Rdpc, cet état d’esprit est un état d’esprit fraternel, et consensuel. Je voudrais dire aux candidats de ne pas entendre plus longtemps. Ils doivent commencer à confectionner leurs listes, en s’associant, dans l’esprit défini par le Président national à savoir le consensus, en tenant compte du genre, des composantes sociologiques, de l’expérience, etc. Les commissions vont bientôt descendre sur le terrain ; il faudrait qu’ils soient prêts.
 Source : Poste national Crtv, Journal de 17h du 05 juillet 2013

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