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L'Editorial

Le grand chelem :

Avant toute chose, une pensée émue et solidaire pour nos camarades candidats au conseil municipal de Tiko qui ne pourront pas solliciter les suffrages des électeurs le 30 septembre prochain.

En effet, de toutes les listes déposées par le Rdpc tant pour les législatives que pour les municipales, seule celle de Tiko a été rejetée par le Conseil Electoral d’Elecam. Quelles que soient les circonstances de ce rejet, le Rdpc ne peut qu’afficher sa sympathie et sa solidarité à ses camarades qui voient ainsi leur rêve de servir les populations brisé net.La déception et la frustraction des militants, sympathisants et responsables locaux du Parti à Tiko sont d’autant plus vives qu’ils constituent l’unique tache noire du « grand chelem » que vient de réaliser le Rdpc sur l’ensemble du territoire national. Pensez donc ! Sur les 360 dossiers présentés pour les législatives, Aucun rejet ! Parcours sans faute ! Dans les 360 circonscriptions municipales, un seul rejet : Tiko ! Et encore ; les moyens utilisés pour parvenir à ce résultat sont indignes et ignobles ! Le moment viendra pour que le parti en tire toutes les conséquences. En attendant, l’heure est non pas à la satisfaction béate et au triomphalisme mais au constat et à l’appréciation objective de la situation. Sans fausse modestie, il y a lieu de reconnaître que le Rdpc a su tirer et retenir les leçons des sénatoriales. Une telle performance n’était pas gagnée d’avance au regard des délais, du nombre de circonscriptions, des enjeux, des contraintes et des ambitions. Nombreux étaient ceux qui, dépités, déçus et frustrés par les résultats, supposés ou réels, des investitures, auraient souhaité voir les listes du Rdpc rejetées un peu partout. Il n’en est rien ! Honte à ces mauvais militants prêts à sacrifier le parti sur l’autel de leurs intérêts électoraux, légitimes certes, mais parfois égoïstes. Mais l’heure n’est plus aux polémiques et aux querelles. Les listes sont connues. Les candidats investis aussi. Après le travail « administratif » et réglementaire effectué au sein des partis et par Elecam, voici que (re) commence la politique ! La vraie : séduire, convaincre, mobiliser, galvaniser, rassembler et entraîner les foules au nom des grands idéaux. Et avant même d’y arriver et sous réserve des arrêts du Conseil constitutionnel, l’arithmétique permet d’ores et déjà au Rdpc de considérer que 131 conseils municipaux et 27 sièges de députés sont susceptibles de tomber dans son escarcelle. Dans ces circonscriptions, le Rdpc fera cavalier seul faute d’adversaires. Une fois de plus, pas de triomphalisme car dans de nombreuses autres circonscriptions, la bataille sera rude et le Rdpc le parti à battre et à abattre. Beaucoup de nos adversaires comptent sur les dissensions internes au parti du flambeau pour tirer leur épingle du jeu. Très peu probable qu’on leur en laisse l’opportunité. Le “choc” des investitures n’entrainera pas l’échec dans les urnes le 30 septembre.En vérité, malgré les récriminations et les critiques, les candidats investis obéissant parfaitement aux critères édictés par la circulaire du Président national : crédibilité, intégrité, probité, militantisme, patriotisme, loyalisme, engagement… Même si ceux qui n’ont pas été investis n’ont pas démérité, il faut maintenant soutenir les candidats qui porteront et défendront les couleurs du Rdpc. La victoire sera collective ou ne sera pas. Le Comité central y travaille. Il appartient maintenant aux candidats investis, aux responsables politiques locaux et aux élites de s’impliquer à fond dans la réalisation des conditions d’une telle victoire. Ceux qui ont prédit l’implosion du Rdpc vont se mordre les doigts dans les prochaines semaines. Rendez-vous leur est donné pour l’explosion de joie et le feu d’artifice du 30 septembre 2013. 
 
CMZ

Christophe MIEN ZOK

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