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L'Editorial

Pour en finir avec les calomnies :

Toujours combattu violemment et farouchement mais toujours solide et debout car jamais abattu : ainsi se présente le Rdpc à quelques semaines des prochaines élections législatives et municipales.

A l’intérieur de ses propres rangs comme de l’extérieur, de la société civile comme des médias, le parti de Paul Biya croule sous le poids des attaques et des critiques en règle : coups de boutoir, insanités en tout genre, accusations et allégations aussi fallacieuses les unes que les autres… Heureusement, tout ce qui est excessif est vain car si tous ces tombereaux de mensonges et de vilenies étaient exacts, le Rdpc serait enseveli depuis longtemps. Hélas pour ses adversaires, ses détracteurs et ses contempteurs, le Rdpc s’inspire à merveille de la maxime selon laquelle tout ce qui ne me détruit pas me renforce… Alors malgré les ragots, les cancans, les calomnies, les campagnes médiatiques, les contre-vérités assénées avec force et conviction, les caravanes de dénigrement, le Rdpc va paisiblement son chemin…S’il fallait répondre à toutes les insanités et autres balivernes entendues depuis plusieurs semaines à l’occasion des investitures, un seul éditorial ne suffirait pas. En fin de compte, seul le résultat est important.Le premier résultat avant même le scrutin est que le Rdpc remporte sur tapis vert 131 communes sur 360 et 27 sièges à l’Assemblée nationale, faute de concurrent. Peut-être fallait-il, pour faire plaisir à tous ceux qui couvrent le Rdpc d’injures et d’opprobre, s’abstenir de présenter des candidats dans ces circonscriptions au nom du « pluralisme démocratique ». Est-ce la faute du Rdpc si les autres partis ne disposent pas d’une implantation territoriale digne de ce nom ? Pour donner mauvaise conscience au Rdpc, il suffira de créer un prix et de décerner une prime pour récompenser la paresse des autres partis politiques qui désertent les campagnes, délaissent les brousses et abandonnent « l’arrière pays » au profit de la ville. Que deviendraient les populations de ces zones reculées sans le Rdpc ? Question sans intérêt pour certains trop occupés à médire et à maudire le Rdpc. Le deuxième résultat concret auquel est parvenu le Rdpc malgré les critiques et les sarcasmes, c’est l’amélioration de la représentation féminine. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : aux législatives de 2007, le Rdpc avait investi 64 femmes, soit 26 titulaires et 38 suppléantes. En 2013, le chiffre a plus que doublé puisque le nombre de candidates investies passe de 64 à 132 femmes, soit 60 titulaires sur 180 (le tiers de l’Assemblée) et 72 suppléantes : Qui peut dire et faire mieux ?Le contentieux électoral est ouvert à la chambre administrative de la Cour suprême pour les municipales et au Conseil Constitutionnel pour les législatives. De nombreuses requêtes visent la disqualification des listes du Rdpc. C’est de bonne guerre, direz-vous. Mais les mêmes qui l’admettent seront les premiers à pousser de grands cris d’orfraie lorsque le Rdpc, à son tour, va demander la disqualification des listes de certains de ses adversaires. D’accord la laine du Rdpc est plus facile à tondre que celle des autres partis mais pourquoi viennent-ils « faire leur marché » dans nos rangs alors qu’il y a tant de Camerounais « non encartés ? » En effet, de nombreux partis, faute de militants et par paresse, n’ont pas trouvé mieux que des militants du Rdpc à investir comme candidats. Peut-être faut-il fermer les yeux dessus au nom de la « solidarité » démocratique !Pendant que les listes du Rdpc continuent à faire couler encre et salive ; que certains continuent, à tort, à l’accuser de connivence avec Elecam pour avoir fait valider toutes ses listes, – au lieu de saluer le professionnalisme et la compétence de ses équipes – l’appareil du parti a déjà ouvert un autre chantier : le retrait et la distribution des cartes d’électeurs. Samedi prochain des délégations du Comité central seront dans les chefs lieux de régions pour conduire des missions régionales de sensibilisation et de mobilisation pour le retrait des cartes d’électeurs, épilogue de la longue et fructueuse campagne menée par le parti pour les inscriptions sur les listes biométriques. Les railleurs en ont fait des gorges chaudes et les tirailleurs ont aussitôt sorti l’artillerie lourde en qualifiant ces missions de « sapeurs-pompiers ». Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose, dit le proverbe. Mais pour le Rdpc, le résultat final effacera toutes ces calomnies. 

Christophe MIEN ZOK

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