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L'Editorial

Comme un roc… :

Les uns tentent de la fragiliser par le biais de prédictions apocalyptiques liées à une fin de règne prétendument porteuse de germes d’instabilité.

D’autres la malmènent à travers ses institutions les plus emblématiques, la justice notamment. Certains essaient de la discréditer à coups de classements fantaisistes mettant en cause celui ou ceux qui incarnent les institutions républicaines. Mais la République, puisqu’il s’agit d’elle, tel un roc, résiste aux chocs, aux attaques et aux bourrasques les plus sévères.Pas plus que les campagnes médiatiques ne l’ont déstabilisée, les tentatives d’humiliation et d’intimidation camouflées derrière les opérations d’enlèvement et de prise d’otages ne parviennent pas à l’affaiblir durablement. Samedi dernier, 11 octobre 2014, jour anniversaire de la dernière élection présidentielle, la République a retrouvé sa fierté, sa dignité et son orgueil à l’occasion de la libération des 10 otages chinois et de 17 otages camerounais enlevés respectivement à Waza en mai et à Kolofata en juillet. L’affront était énorme puisque parmi les otages figuraient l’épouse d’un vice-premier ministre et un lamido ! Les pouvoirs publics et l’autorité traditionnelle étaient traînés dans la boue ! Les ravisseurs auraient voulu ridiculiser l’Etat qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement. Avec patience, méthode et efficacité, le chef de cet Etat que certains cherchent à anéantir, a préparé et coordonné la riposte. Quelques mois plus tard, le résultat est là : tous les otages ont été libérés, sains et saufs ! Le Cameroun et son chef peuvent désormais se targuer d’une expérience et d’un savoir-faire en matière de libération d’otages !Et pour fêter cette victoire de la République sur ses adversaires, quoi de mieux qu’une cérémonie sobre mais solennelle organisée à l’endroit le plus emblématique : le palais de l’unité, rebaptisée pour la circonstance « Palais de la République » par le locataire des lieux, le Président Paul Biya !Lundi dernier, les 27 otages chinois et camerounais étaient donc reçus par le Président de la République au cours d’une cérémonie très…républicaine. Malgré la brièveté et la sobriété de la rencontre, ces instants d’intense émotion sont venus nous rappeler que la République ne meurt jamais. Au contraire, tout ce qui ne la détruit pas la renforce. Ainsi grâce à la puissance publique, des vies humaines ont été épargnées et sauvées, des destins individuels ont été préservés ; l’amitié et la coopération entre la Chine et le Cameroun sortent consolidées de cette épreuve. Preuve s’il en est que la République a beau être torturée, malmenée, martyrisée, elle reste toujours debout. Malgré les coups de boutoir qu’elle reçoit, elle doit demeurer solide car en fin de compte elle est à la fois le rempart pour les forts et le refuge pour les faibles. Elle protège les uns et les autres sans distinction ni discrimination. Les 10 chinois et les 17 camerounais, dont des femmes et des enfants, présents au Palais de l’unité lundi dernier autour du Président Paul Biya peuvent en témoigner.S’ils ont recouvré leur liberté, c’est bien parce que la République et celui qui incarne ses institutions y ont veillé et travaillé. S’ils sont libres aujourd’hui, c’est bien parce qu’au palais de la République vit un homme d’Etat dont l’humanisme est connu. Sous les ors et les lambris de la République, vit un homme, Paul Biya, dont le cœur bat au gré des joies et au rythme des peines de son peuple.Sans triomphalisme ni effets de manche, Paul Biya a exprimé aux ex-otages la joie de la Nation « qui n’a d’égale que l’angoisse et l’inquiétude » ressenties pendant ces longs mois de captivité. Chef des Forces de défense, Paul Biya a salué la « vaillance et le courage des Forces armées qui se battent nuit et jour ». Chef de l’Etat, il a rendu hommage aux populations camerounaises de l’Est, du Sud et du Nord mais surtout celles de l’Extrême-Nord qui vivent ce calvaire au quotidien. Chef de guerre, enfin, il a réaffirmé la détermination du gouvernement à « combattre sans relâche le Boko Haram jusqu’à son éradication totale ».In fine, le dénouement heureux des prises d’otages de Waza et de Kolofata ainsi que les cérémonies de lundi dernier au Palais de l’unité constituent des preuves irréfutables de la solidité et de la générosité des institutions camerounaises. Un temps outragée et vilipendée par quelques terroristes qui s’en prennent aux femmes et aux enfants, la République a retrouvé sa grandeur, sa splendeur et son honneur ; sa dignité et sa fierté de tous les temps. Mission accomplie pour Paul Biya qui a prêté serment de défendre l’intégrité du territoire et la sécurité des personnes et des biens. Mais la vigilance doit être plus que jamais de mise car au-delà de la joie des retrouvailles, les dommages collatéraux de ces enlèvements sont considérables sur le plan diplomatique, économique, social et politique. Même si le risque zéro n’existe pas dans ce domaine, il est temps de s’écrier: plus jamais cela!

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