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L'Editorial

Cap sur 2018 :

Après de longs, intenses et fructueux préparatifs au sein du Secrétariat général du Comité central, les opérations de renouvellement des bureaux des organes de base du RDPC seront lancées sur le terrain dans les tout prochains jours.

Suite à la première réunion de la Commission Centrale de supervision qu’il a présidée mardi, le Secrétaire Général réunit ce vendredi à partir de 10 h tous les acteurs de l’opération. A titre de rappel, le processus électoral est encadré par cinq instances, à savoir la Commission Centrale de supervision, les Commissions Régionales de suivi, les Commissions départementales de coordination, les Commissions électorales de section, les Comités locaux de renouvellement (sur le territoire national et à l’étranger).
Sans minimiser ou négliger le rôle des autres structures, il est évident que le travail « foncier » sur le terrain sera réalisé par les Comités locaux de renouvellement et les Commissions électorales de section. Toutefois, s’agissant d’un travail collectif, tous les maillons de la chaîne, ont un rôle primordial à jouer individuellement et collectivement. D’où le soin méticuleux que le Président national et le Secrétaire Général ont mis dans le choix des militants et des militantes chargés de l’encadrement et de la conduite des opérations.
Les enjeux sont en effet importants voire vitaux au regard du contexte et des échéances. Depuis quelques années, dans le calendrier du parti, les renouvellements précédaient de peu les opérations de (pré) sélection des candidats du RDPC aux élections (législatives et municipales). Ce fut le cas en 1997, 2002, 2007. Cet enjeu électoral, immédiat et à courte vue, avait fini par faire croire aux uns et autres que l’unique objectif du renouvellement était d’offrir un tremplin aux candidats aux législatives ou aux municipales. Erreur. Résultat : après le choix des candidats du Parti aux élections républicaines, les organes de base étaient désertés. Jetés comme des oranges pressées. Pas d’animation. Pas de réunion.
Le renouvellement de 2015 offre un tableau différent : les élections sénatoriales, municipales et législatives sont dans le rétroviseur car elles ont eu lieu en 2013. Et les prochaines se tiendront en 2018. En même temps que la… présidentielle, la mère de toutes les élections. Entre temps, le RDPC aura à organiser un Congrès en 2016, le dernier ayant eu lieu en 2011. Sur le plan arithmétique, le nombre de sections a connu une croissance exponentielle depuis 2007 : 360 à l’intérieur du territoire national et 17 à l’extérieur. Après le renouvellement il faudra mettre en place les coordinations régionales et départementales ainsi que les programmes de formation.
L’addition de ces facteurs ou la conjugaison de ces éléments soulignent à grands traits les enjeux du renouvellement en cours. Le RDPC doit choisir des responsables qui doivent le conduire vers ces échéances cruciales. Pour cette mandature 2015-2020, le Parti ne peut courir le risque de mettre son destin entre les mains inexpertes des aventuriers ou des apprentis-sorciers. Tous les acteurs du processus, quel que soit le niveau de responsabilité, doivent avoir ce souci et cet objectif à l’esprit. Vigilance et que les meilleurs gagnent. 

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