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L'Editorial

Les chantiers de l’émergence :

Contrairement à une idée faussement répandue, le Cameroun n’est pas seulement le pays où l’on pose les premières pierres.

On y procède également à l’inauguration des ouvrages finis. Illustrations concrètes : la première dame, Mme Chantal Biya, a inauguré vendredi dernier le Centre hospitalier de recherche et d’application en chirurgie endoscopique de Yaoundé. Quelques jours plus tard, le Premier ministre chef du gouvernement était à Buéa et à Limbé pour évaluer l’état d’avancement des chantiers de la CAN féminine prévue en novembre 2016.
Dans le même temps, d’autres chantiers, à l’instar des barrages de Lom Pangar, Memve’elé, Mekin ou le 2ème pont sur le Wouri avancent. Pierre après pierre, parpaing après parpaing, bloc après bloc, couche après couche, dans l’urgence ou à un rythme normal, le programme des grandes Réalisations de Paul Biya progresse doucement mais sûrement vers les rivages des grandes Réussites. Laquelle réussite relancera la croissance, condition préalable à l’atteinte de la prospérité. Le Cameroun a les moyens de ses ambitions. La Conférence internationale prévue la semaine prochaine à l’initiative du Président Paul Biya et intitulée « Investir au Cameroun : terre d’attractivités » constituera une vitrine supplémentaire pour affirmer et confirmer cette assertion.
Du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, dans la paix et l’amour de la patrie, le Cameroun travaille avec détermination pour le progrès et la prospérité de ses enfants. C’est important de le marteler une semaine avant la célébration de la fête nationale de l’Unité. Car même les grands chantiers de l’émergence doivent contribuer au renforcement de l’unité et de la solidarité nationales. Une telle entreprise ne va pas sans difficultés. En effet, l’évolution des chantiers physiques est sans cesse menacée par un chantier qui, lui, n’avance pas beaucoup : celui des mentalités, des comportements ou des attitudes, à l’échelle individuelle ou collective. L’interpellation la semaine dernière d’une dizaine de fonctionnaires dans le cadre des indemnisations du port en eau profonde de Kribi l’atteste à suffisance. Sans préjudice du respect du sacro-saint principe de la présomption d’innocence, il y a quand même lieu de dénoncer et de condamner ces pratiques susceptibles de compromettre la réalisation de certains grands projets. Malgré ces comportements déviants et répréhensibles, rien n’arrêtera la marche en avant du Cameroun.

Par Christophe Mien Zok

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