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Le retour des nations :

Le 08 novembre 2016, l’inattendu Donald Trump est devenu le 45e président des Etats-Unis, mettant un terme au règne de 8 ans de M. Barack Obama, durant lesquels, pour reprendre les termes des spécialistes des questions internationales,

l’Amérique a connu d’indéniables progrès, avec un grand soulagement pour l’industrie et l’emploi, et, dans une certaine mesure, la santé, avec l’application de l’assurance maladie dénommée «obamacare».
Si l’opinion et de nombreux observateurs restent divisés sur le bilan politique, social et diplomatique de celui qui avait promis un courant politique original à ses concitoyens, l’on ne peut qu’apprécier à sa juste valeur l’axiome selon lequel « gouverner, c’est choisir » que le premier président noir de l’Amérique a appliqué avec le plus grand soin. Son successeur, M. Donald Trump, qui ne manque ni de personnalité ni d’idées, encore moins de volonté, n’a pas seulement l’intention de contribuer à la grandeur de leur pays, mais surtout de consolider, autant que faire se peut, les acquis, afin d’asseoir davantage la notoriété et le prestige des Etats-Unis. L’on comprendra aisément que pour les présidents américains, démocrates ou républicains, c’est d’abord la grandeur de leur pays qui est la priorité absolue. 
On peut donc aisément comprendre la pertinence et l’ exigence faite par le Président Paul Biya sur la loyauté, le patriotisme et le sens de l’Etat, lors de ses différentes interventions et adresses à ses compatriotes. La République exemplaire qu’il appelle de tous ses vœux est celle où, ministres, hauts fonctionnaires, employés et simples agents de l’Etat, ont à cœur d’unir les forces et les énergies pour la grandeur de la nation camerounaise.Suivant les exemples d’ailleurs, la philosophie politique du Président Paul Biya s’articule autour des thématiques précises : souveraineté, crédibilité, prestige, affirmation des valeurs nationales, recherche du progrès et du bien-être des Camerounais. Et, à l’extérieur, il appelle au sérieux et au respect des engagements avec tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux. Car le développement et la prospérité du Cameroun passent par la volonté commune de bâtir une nation forte autour des valeurs de paix, de tolérance et d’unité nationale. «  Il va de soi que, insiste Paul Biya, renforcer la paix au Cameroun et l’unité nationale est la condition «sine qua non″ de la construction d’une Nation rassemblée autour d’un projet d’avenir, tel que l’attente de l’émergence ».
Certes, la mondialisation en cours a réduit le rôle des Etats. Mais, traditionnels défenseurs des intérêts nationaux, même s’ils doivent assumer des situations de co-souveraineté avec d’autres dans le cadre des organisations et des traités sous-régionaux ou mondiaux, il est de plus en plus question du retour des nations dans le cadre des politiques internes de développement. Le Cameroun de Paul Biya se situe dans cette voie médiane. 
« Protectionnisme » par certain, « repli sur soi » pour d’autres, tels sont aujourd’hui les visages du patriotisme. Les présidents américains, et singulièrement M. Donald Trump, l’ont bien compris : ils ont été élus par leurs concitoyens pour leur apporter le bien-être, la sécurité et la prospérité. Ils n’ont pas vocation à développer les autres pays, encore moins à trouver des solutions aux problèmes qui se posent à eux. Alors, avec ou sans M. Trump, notre destin est entre nos mains. 

Par Benjamin Lipawing

Benjamin LIPAWING

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