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Le Renouveau et le RDPC

Le Renouveau national, qui a vu le jour avec l’accession du président Paul BIYA à la magistrature suprême du Cameroun, a eu 37 ans hier, 6 novembre 2019. Ce 37ème anniversaire coïncide cette année avec les douze premiers mois du septennat des grandes opportunités, inauguré le 6 novembre 2018. Les observateurs et les acteurs ont pu constater que ce mandat a commencé dans un contexte difficile, marqué par une crise sécuritaire et socio-politique. Ce n’est pas nouveau sous le Renouveau! Mais ce mauvais départ n’affecte en rien le bilan globalement positif du Renouveau et de Paul BIYA depuis 37 ans. Dans tous les domaines, social, politique, diplomatique, sportif, économique ou culturel, le Cameroun a connu des avancées significatives sous le magistère de Paul BIYA. Et de nouveaux défis et chantiers ne cessent de poindre à l’horizon.
Comme il est de tradition depuis 1982, les Camerounais de tous bords se sont souvenus de cette importante date de l’histoire contemporaine du pays et ont célébré ces acquis comme il se devait à travers le territoire national. Comme d’habitude, les militants, les sympathisants et les responsables du RDPC se sont retrouvés en première ligne et au cœur des manifestations même si le Renouveau va au-delà des rangs de ce parti qui n’a vu le jour que trois ans plus tard, le 24 mars 1985 à Bamenda. Beaucoup de Camerounais et de responsables d’autres formations politiques se sont d’ailleurs joints à eux pour commémorer cet important événement.
En dépit de cette ouverture, la question demeure et taraude toujours certains esprits en mal de vaines polémiques ou de stériles querelles: quel lien y a-t-il entre le Renouveau et le RDPC ? Un rappel historique d’abord: lorsque quelques mois après son premier discours de prestation de serment Paul BIYA place son action sous le concept du Renouveau, le RDPC n’existe pas encore. Le nouveau Président a hérité de l’UNC, parti unifié et unique, que dirige encore Ahmadou AHIDJO et dont il n’est que le vice-président. La question, quasi existentielle et vitale se pose déjà: l’ancien appareil politique, miné, sclérosé et vermoulu de l’intérieur malgré son implantation territoriale, peut-il réellement porter la nouvelle vision incarnée par Paul BIYA? À l’unanimité les camerounais répondent par la négative; d’où la création du RDPC le 24 mars 1985 à Bamenda.
Le nouveau parti est conçu comme l’instrument qui doit porter et supporter le Renouveau en même temps que lui donner corps et chair. Pour emprunter une métaphore biblique on dirait que Paul BIYA, le Renouveau et le RDPC rappellent la Sainte Trinité, toutes proportions gardées et sans blasphème ni besoin de verser dans un culte de la personnalité inapproprié.
Dans cet attelage Paul BIYA est le père-fondateur, le RDPC en est le Fils et le Renouveau, le Saint Esprit. L’idéologie du Renouveau inspire, irrigue, guide; elle est le repère, le souffle, la boussole, le cap, le socle de la pensée et de la doctrine du RDPC. En d’autres termes, le RDPC est le principal bras agissant du Renouveau, sans revendiquer un quelconque monopole puisque depuis 1992, Paul BIYA, adepte de la théorie du partage du pouvoir, s’appuie sur d’autres partis politiques pour diriger le Cameroun. Le Renouveau aura toujours besoin de tous les Camerounais de bonne volonté pour œuvrer dans la construction nationale.
Au lendemain de ce 37ème anniversaire de l’accession de PAUL BIYA à la magistrature suprême du Cameroun, l’engagement du RDPC est de continuer à faire triompher les valeurs cardinales du Renouveau et de relever les nouveaux défis qui se manifestent jour après jour, année après année. Quoi de mieux que les prochaines échéances électorales pour tester la fidélité du RDPC à cet engagement et sa capacité à contribuer au succès du septennat des grandes opportunités? Fort du bon bilan du Renouveau, le RDPC doit continuer plus que jamais à s’en inspirer et à s’abreuver à la source vivifiante et enrichissante de la rigueur et de la moralisation.

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