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La Société

NKOLNDOM : Nkomo Abouna, pour l’éternité

Le patriarche a été inhumé samedi 29 mai dernier dans son village natal, à Nkolondom II, une banlieue de Yaoundé.

«Seule une bonne et belle vie, bien remplie, bien pleine, pas ratée, permet d’aborder sereinement la mort », disait le philosophe Michel Onfray. Une citation qui colle certainement comme un gant à la vie du patriarche Denis Nkomo Abouna, à en juger aussi bien par la foule, nombreuse et bigarrée venue lui rendre un dernier hommage, que par les témoignages prononcés lors de ses obsèques.
Lorsque débutent les cérémonies traditionnelles (Nsili Awu) peu après 9 heures, les nombreuses personnalités politiques, traditionnelles et religieuses ont l’occasion d’apprendre un brin sur les causes du décès du patriarche, qui a succombé à sa maladie, malgré tous les efforts conjoints de sa famille et de l’ensemble du corps médical.
« Accorde à Denis, notre frère, le bonheur d’être uni au Christ dans le mystère de sa résurrection », implorera le prêtre au cours de la messe de ses obsèques. Et de poursuivre : « Donne-lui Seigneur l’éternel repos, fais briller sur lui la lumière sans fin ».
Le témoignage captivant, passionnant, sincère et profond de son fils Jean Marie Abouna Nkomo, maire de Yaoundé I et président de la section Rdpc Mfoundi I, mettra en exergue les multiples qualités du défunt militant du Rdpc qui fut un mari aimant pour sa défunte épouse, un père attentionné pour ses trois fils (Georges Noah Nkomo, Jean Marie Abouna et Célestin Ndzana Nkomo), un beau-père aimable et prévenant et un grand-père et arrière-grand-père dévoué et attentif.
Décédé le 11 mai 2021, des suites de maladie à l’âge de 89 ans, le dernier voyage du patriarche Denis Nkomo Abouna a débuté le vendredi 28 mai 2021, par une messe dite par un collège de prélats, sous la direction de Mgr Jean Mbarga, archevêque de Yaoundé, à l’église Jean Baptiste de Nlong par Nkolondom II. Celle-ci a été suivie par une veillée jusqu’à l’aube à la résidence du défunt sur les collines de Nkolondom II, où il repose désormais, pour l’éternité.

Serge Williams FOTSO

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