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La Société

Salon international de la maternité et de la petite enfance : Le Cameroun se prépare à accueillir la rencontre

En prélude à cet événement, plusieurs experts se sont retrouvés à Ebolowa du 30 novembre au 2 décembre 2022, pour des contributions devant garantir une participation efficiente à ce sommet scientifique prévu en mars 2023 à Yaoundé.

Permettre aux participants de mieux cerner le concept salon International de la maternité et de la petite enfance (Simope), afin de contribuer efficacement à la promotion du bien-être de la maman, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent au travers dudit projet. Tél était l’objectif d’un atelier centré sur le thème : « Approches multisectorielles, pour une amélioration des indicateurs de la santé et du bien-être de la mère, du nouveau-né, de l’enfant et de l’adolescent », qui s’est tenu pendant trois jours à Ebolowa. Les travaux organisés par le ministère de la Santé publique, ont regroupé une cinquantaine de participants venus des administrations publiques, agences du système des Nations-Unies, organisations de la société civile, sociétés savantes et du secteur privé. Au terme de ces échanges, sont sorties plus d’une vingtaine des recommandations, dont la mise sur pied urgente d’un comité scientifique de réflexion et d’analyse des suggestions et contributions des différents partenaires, pour l’organisation et l’atteinte des résultats attendus du Simape 2023.
Pour Dr Tjeck B sous-directeur de la santé de reproduction au ministère de la Santé publique, cette rencontre a été un moment de tri sélectif et de choix judicieux des activités à retenir comme devant être menées et implémentées pendant la phase opérationnelle du Simape-2023, qui se tiendra à Yaoundé du 4 au 11 mars 2023 sous le haut patronage du ministre de la Santé publique.
De l’avis de Dimitri Mbele, coordonnateur national du Simape, L’objectif c’est d’atteindre un niveau de réduction des indicateurs de la santé de la mère, de l’enfant et de l’adolescent, qui est passé selon les enquêtes de démographie de la santé, de 122 décès pour 1000 naissances vivantes en 2011 à 80 décès pour 1000 naissances vivantes en 2018. Mais il a été surtout question, a-t-il précisé, de faire du Cameroun une nation où l’accès universelle aux soins et services de qualité pour les femmes et les enfants est une réalité.

Obeng Dechaux

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