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Manioc : Huit usines de transformation bientot construites dans le pays

L’annonce a été faite le 12 janvier dernier, par le Minader. C’était au cours de la mise en service officielle de l’usine de Ngoulmakong.

C’est au total sept usines de transformation industrielle de manioc qui seront construites dans les prochains jours au Cameroun. La nouvelle a été rendue publique le 12 janvier dernier, par Gabriel Mbaïrobe, ministre de l’Agriculture et du Développement rural. C’était au cours de l’inauguration de l’usine de transformation industrielle de manioc de Ngoulemakong. Étaient présents à cette cérémonie, trois autres membres du gouvernement, le directeur des opérations de la Banque mondiale (BM) au Cameroun, la représentante du Programme alimentaire mondial (Pam) au Cameroun, le gouverneur Félix Nguele Nguele ainsi que de nombreux producteurs de manioc venus des huit arrondissements du département de la Mvila.
Première du genre, l’usine de Ngoulemakong est la propriété de la Société coopérative des producteurs de manioc ( Socoopromam Coo-Ca) située à Ngoulemakong, dans le département de la Mvila, région du Sud. Le Minader a annoncé à cette occasion, la mise en place à la suite, de sept autres unités de transformation du genre, qui rentrent selon le Minader, dans la concrétisation et la traduction dans la réalité de la politique d’import-substitution engagée par le chef de l’État, Paul Biya.
Ces usines seront installées au courant de cette année respectivement à Banguem dans le Sud-ouest, Dibombari dans le Littoral, à Lobo et à Batsenga au Centre et à Mvangan dans le Sud.
Pour Gabriel Mbaïrobe, Le manioc est une bonne illustration, non seulement parce que le manioc a une production assez élevée mais également parce que le Cameroun produit environ 6 millions de tonnes. Soit environ 1000000 de tonnes de farine panifiable. Il génère beaucoup d’emplois.
La nouvelle unité de transformation industrielle de manioc de Ngoulemakong est construite sur une surface occupée de 517 m2, elle emploie 32 ouvriers.
Le complexe industriel dispose à cet effet d’une chaîne de production d’amidon, de tapioca et de la farine panifiable de manioc très consommée au Cameroun et dans les pays voisins tels que le Congo, Gabon, Guinée Équatoriale et le Nigéria. Mais également des partenaires internationaux, comme le Programme alimentaire mondial (Pam). Elle a une capacité de transformation quotidienne de 20 tonnes, soit en moyenne 550 tonnes par mois.

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