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La Politique

Grégoire Owona : « Nous pouvons être satisfaits des résultats obtenus »

Le secrétaire général adjoint du Comité central du RDPC ; président de la sous-commission du Contentieux donne la position du RDPC, relativement à la décision d’annulation des élections législatives dans certaines circonscriptions électorales dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

L’Action : Comment, en tant que président de la sous-commission du Contentieux du RDPC pour les élections législatives et municipales du 9 février 2020, avez-vous accueilli la décision d’annulation des élections législatives et de l’organisation d’élections partielles dans certaines circonscriptions électorales des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ?

 Grégoire Owona : Nous avons pris acte des décisions du Conseil constitutionnel portant annulation des élections législatives dans 11 circonscriptions électorales dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Nous sommes un parti républicain, respectueux des institutions de la République. Nous nous inclinons devant le verdict de la haute juridiction même si nous sommes frustrés, parce que nous y avons gagné des sièges au terme des élections législatives du 9 février 2020 après un travail sur le terrain.

 Vous avez dit frustrés ?

 Tout à fait ! Nous sommes frustrés mais, nous acceptons la décision du Conseil constitutionnel. Il ne vous a pas échappé que dans plusieurs des circonscriptions électorales où notre adversaire le SDF a demandé l’annulation partielle, c’est le RDPC qui a gagné. Dans le Lebialem par exemple, les tendances en notre possession donnaient notre candidat vainqueur avec au moins 80 % des suffrages ! Mais le SDF qui n’a obtenu que moins de 20 % a introduit un recours en annulation, il a eu gain de cause. L’autre motif de frustration, c’est le sentiment d’avoir mobilisé nos équipes sur le terrain pendant des mois, vous avez vu nos équipes se rendre au Nord-ouest et au Sud-ouest avec même des délégations conduites par le secrétaire général du comité central M. Jean Nkuété lui-même. Il n’a pas été facile de voir tous ces efforts tomber dans l’eau, surtout lorsqu’on sait qu’il est toujours possible qu’au terme des élections partielles, on s’attende aux mêmes recours par les mêmes acteurs et pour les mêmes raisons.

Que va maintenant faire le RDPC ?

Le Rdpc s’est remis au travail. Le Rdpc vas travailler ! Le RDPC fera ce qu’il y a lieu de faire pour reconquérir au besoin, la totalité des 13 sièges en compétition dans les élections partielles à venir. Nous allons définir une nouvelle stratégie de campagne électorale pour les circonscriptions concernées. Nous allons davantage mobiliser nos électeurs, les sensibiliser pour mieux les orienter en masse, vers les bureaux de vote afin de relever le défi de la participation dans ces zones en conflit et, ainsi, réaffirmer notre victoire.

 S’il y avait quelque chose à corriger, à rectifier par rapport à la gestion du tout récent contentieux, ce serait quoi ?

Nous avons essayé d’assurer pour le mieux la défense des intérêts du RDPC devant la haute juridiction. Nous l’avons fait, conscients qu’aucune œuvre humaine n’est parfaite. Et, en dépit de l’annulation des élections dans les circonscriptions sus-évoquées et du fait que nous avons été déboutés dans notre demande d’annulation partielle des élections législatives dans la circonscription électorale du Noun-Centre où il ya eu mort d’homme, nous pouvons être satisfaits des résultats obtenus. Il faut savoir que les Conseils du RDPC ne sont pas seuls sur la scène. Il y a ceux d’Elécam qui sont totalement indépendants et dont nous respectons les positions et la ligne de défense et il y a les Conseils du ministère de l’Administration territoriale. S’il y a des choses à corriger, elles sont internes à notre organisation en tant que parti politique et nous allons nous y atteler, afin que notre défense soit mieux structurée et mieux assurée. Notre équipe doit rester bien soudée. Je continue de croire que notre système électoral est bon et permet à chaque compétiteur de préserver la transparence et ses intérêts.

InterView : simon Meyanga

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