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La Société

Christian Mbarga : Promouvoir les valeurs culturelles

L’auteur met en relief l’éthique et la culture africaine dont les traces sont densément présentées dans les ouvrages qu’il a dédicacé le 4 août dernier.

« Ces bouts de vie de femmes enfouis », « Ngono Anne Héroïne ». Ce sont les titres des deux romans présentés par Christian Mbarga au public le 4 août dernier à Yaoundé. Au cours de la cérémonie de ces ouvrages publiés au Canada, ce fils du Nyong et So’o de son nom d’artiste de dédicace Alaka Mbarak, par des figures imagées, a laissé voir dans les lignes de ces romans, la nécessaire préservation de la culture africaine.

Dans le premier roman « Ces bouts de vie de femmes enfouis » structuré en plusieurs titres, à savoir : « Bercail tu me manques », « Montréal au revoir », « mon éducation ». Ces titres font un découpage narratif et présentent du début à la fin le séjour de la jeune boursière à Montréal et ses années d’études. L’auteur présente également les ruptures en terme de retour précipité au Cameroun du fait de l’état de santé de sa mère. La dernière partie replonge le lecteur dans une narration 60 ans plus tard sur le passé de Biako, le personnage principal. Sollicité pour faire un compte rendu critique du roman « ces bouts de vie de femme enfouis », le Pr Yvette Edmée Abouga a proposé plusieurs pistes   à travers sa note de lecture. Elle a présenté la culture des mémoires et des espaces, la pensée féminine et parcours féministe. La décolonisation des esprits. Car il était question dans cet ouvrage de réhabiliter les mémoires enfouies.

« Ngono Anne Héroïne », roman présenté par le Dr Janvier Nama, est un ouvrage dédié à toutes les femmes qui ont lutté pour combattre les violences et injustices coloniale.  Car le personnage principal de l’ouvrage était une princesse du clan Batchenga, fille de Hans Dominique est resté dévoué à la cause de la femme jusqu’à sa mort.

Pour Christian Mbarga « ces deux romans, sont un début d’action pour la jeune génération. Car il est question à travers ces ouvrages de s’intéresser à l’histoire de notre pays », a-t-il conclu.

Thérèse Ngah

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