Joe Chebonkeng Kalabubse, président du Conseil national de la communication a exhorté les professionnels des médias à exercer leur droit avec objectivité pendant ces échéances électorales de mars 2023.
La campagne des élections sénatoriales du 12 mars 2023 a été lancée le 25 mars dernier sur toute l’étendue du territoire national. Les opérations de séduction et de charme ont été observées dans certains quartiers généraux du pays. Et pour peaufiner leurs stratégies, les différents mandataires vont participer à des émissions et des tranches d’antenne consacrées à ladite mobilisation, dont les journalistes ont la responsabilité d’encadrer et d’accompagner avec « équité, transparence, pluralisme et équilibre », a exigé le patron du Conseil national de la communication (Cnc), le 23 février dernier.
En effet, cette sortie du Cnc intervient dans le but de sensibiliser la presse nationale contre les dérives remarquées au cours des périodes électorales antérieures. Pour ce faire, Joe Chebonkeng Kalabubse a invité les journalistes à faire preuve d’objectivité dans l’expression de la démocratie, de veiller à la bonne information du public et des électeurs pour ne pas fausser leur compréhension, au risque d’être purement sanctionnés.
Néanmoins, le président de l’organe régulateur a réitéré aux professionnels des médias leur droit incontesté à l’information de l’opinion publique sur des faits avérés. Mais « leurs fonctions d’éveil et d’alerte leur rappellent conséquemment que cette double prérogative leur impose en vertu de la responsabilité sociale du journaliste, une prudence qui nécessite une démarche rationnelle dans la collecte, le traitement et la diffusion des informations ».
Concernant le temps d’antenne réparti aux partis politiques en lice, le président du Cnc a convoqué une mise en la matière notamment le décret de 1992 fixant les modalités d’accès aux médias audiovisuels et le décret de 2012 portant réorganisation du Cnc.
Camille Olivia AYISSI