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Le Parti

Encadrement des militants : Halte aux structures illégales !

Le secrétaire général du Comité central a demandé aux parlementaires du Rdpc d’éviter tout accointance avec des structures qui ne figurent pas dans les textes de base du Parti.

Lors des rencontres qui se sont tenues le 18 mars dernier avec les parlementaires du Rdpc sous son égide, Jean Nkuété a demandé aux députés et aux sénateurs de veiller à ce qu’aucune organisation ne vienne se mettre en place, parallèlement et/ou en opposition aux structures reconnues par les textes de base du Rdpc.
Le secrétaire général réagissait ainsi en réponse aux foisonnements d’organisations qui depuis un certain temps, côtoient ou viennent carrément se greffer aux structures et statutaires du Rassemblement démocratique du peuple Camerounais (Rdpc). Des responsables de base, à peine nommés et installés, prennent de plus en plus la liberté, au mépris de la règlementation du Parti, de mettre en place des organisations parallèles à celles reconnues par les textes de base (Statuts et Règlement intérieur).
Il y a quelques semaines, dans ces mêmes colonnes, nous relayions une décision du secrétaire général du Comité central, qui annulait des éclatements auxquels certains responsables de base avaient pris la liberté de procéder à Kribi, dans le département de l’Océan. Une mesure qui visait non seulement cette section, mais également toutes celles qui, seraient tentées de prendre des libertés avec les textes de base du Parti.
L’encre de cet article n’avait même pas eu le temps de sécher que déjà, poussaient ici et là, comme des champignons, des soit disant organisations aussi farfelues les unes que les autres, telles : « regroupement des présidents … », « amicale des militants de … », « cercle des présidents de … », etc. Des structures se réclamant du Parti et pourtant toutes hors-la loi, en vertu des textes de base du Rdpc, qui accordent au seul Président national, le privilège de créer des structures de coordination.
C’est d’ailleurs dans l’exercice de ces prérogatives que, dans le souci de rapprocher le sommet de la base et surtout en vue d’une meilleure coordination des activités au sein du Parti, le Président national avait décidé de « créer, aux niveaux régional et départemental des délégations permanentes du Comité central chargées de coordonner les activités du Parti ». Ce dispositif a été complété par la nomination des responsables, le 9 décembre 2015, pour les délégations permanentes régionales et cinq mois plus tard (19 mai) pour les départementales.
En dehors de ces structures permanentes de coordination reconnues, les textes de base du Parti sont formels, notamment en l’article 28, alinéa 2 du Règlement intérieur, que « toute forme d’association ou de regroupement des organes de base du Parti (…) est proscrite ». Et les contrevenants s’exposent à la rigueur de la loi. Il est en effet précisé dans le titre (V)consacré à la discipline (art. 31), que « constitue une faute disciplinaire, le fait pour tout membre du Parti de contrevenir aux objectifs du Parti (…) ou de refuser d’appliquer les décisions prises par ses organes ». A bon entendeur…
S.W.F.

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