Bien que le match d’ouverture de cette saison s’est joué à Mbouda, le reste de la compétition va se dérouler en une sorte de play-offs, avec des innovations qui font rêver l’ensemble des acteurs du football national.
Choses promises, choses réalisées. Le championnat a démarré la semaine dernière et a livré son verdict ce dimanche. Les équipes qui n’y croyaient pas se sont effectivement vues prendre en charge, leur transport, leur hébergement et leur restauration. Et cela va durer le temps de cette compétition, à savoir quatre mois. Elles ne devraient donc s’occuper que du salaire de leurs pensionnaires. De quoi voir loin, comme l’ont affirmé la plupart des joueurs rencontrés sur les stades en cette première journée.
Bien plus, entre la réhabilitation du général d’armée Pierre Semengue à la tête du Conseil transitoire de la Ligue professionnelle de football, la revalorisation des primes des vainqueurs des championnats élite one et élite two qui passent respectivement de 20 millions à 50 millions et 10 millions à 20 millions; la subvention annuelle de 20 millions au lieu de 10 millions à la ligue I et 10 millions au lieu de 5 millions à la ligue 2; la perche tendue à Abdouraman et à tous les détenteurs des procès devant les tribunaux, etc., Samuel Eto’o, le nouveau président de la Fecafoot opère une sorte d’aggiornamento pour repositionner le football dans son pays.
Toutes choses qui devraient redonner envie aux pratiquants de cette discipline, en améliorant considérablement et substantiellement leur cadre et leurs conditions de vie, de la pratiquer avec fierté. Avec une conséquence logique d’accroître la performance des clubs locaux pour tutoyer à nouveau leurs adversaires au niveau continental, s’agissant des compétitions inter-clubs. C’est en tout cas la vision implémentée par l’ancien capitaine des Lions indomptables, Samuel Eto’o Fils, qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.
Dans la même veine, pour remettre toutes les villes au même diapason d’infrastructures, il fait la promesse à celles qui ne disposent pas encore de stades dignes de ce nom, d’en construire dans les meilleurs délais. C’est le cas dans la région du Sud, avec les villes d’Ebolowa et de Sangmelima. Ce qui constituera un véritable motif pour booster les performances des clubs qui y évoluent et leur permettre d’être plus compétitifs.
Bien plus, le nouveau président de la Fédération camerounaise de football, a certainement adossé une partie de sa feuille de route sur les desiderata des dignitaires des dix régions qu’il est allé rencontrer bien avant de faire acte de candidature.
William MONAYONG