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Yaoundé – Sans fausse note

La célébration du 39ème anniversaire de l’avènement de l’Etat unitaire à Yaoundé a été un succès total.

Par ces temps de pluie, l’appréhension que les éléments de la nature ne viennent quelque peu doucher l’ardeur des populations arrivées très tôt le matin, boulevard du 20 mai à Yaoundé est perceptible. Mais, s’est sous un soleil à la fois doux et brûlant que la capitale politique a célébré avec faste et ferveur, le 39ème anniversaire de l’avènement de l’Etat unitaire. Une fête totale, sans aucune fausse note. Une véritable communion autour de l’unité nationale et du président Paul Biya. Le boulevard du mai avait été soigneusement décoré aux couleurs du Cameroun pour accueillir le chef de l’Etat. Pavoisé de banderoles aux messages dont la force entendait aller au-delà du simple symbole, ce haut lieu de rassemblement se voulait aussi, le temps d’une fête de l’unité, un lieu de réflexion sur l’avenir du Cameroun et des Camerounais. « Un peuple, une nation, un avenir », pouvait-on lire sur l’une des banderoles, tandis que sur d’autres, les Camerounais étaient invités à travailler ensemble pour la construction d’un Cameroun grand, beau et prospère. C’est donc dans cette ambiance que dès les premières heures de la matinée, les populations ont pris d’assaut la place du 20 mai relookée pour la circonstance. A la tribune d’honneur, c’est un balais de personnalités qui n’arrêtent de déferler : le secrétaire général du comité central du RDPC accompagné de quelques uns de ses collaborateurs, quelques leaders des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale parmi lesquels, Ni John Fru Ndi du SDF qui, pour la première fois, a choisi de célébrer la fête de l’unité à Yaoundé, les membres du gouvernement et de la Cour suprême, le Premier ministre chef du gouvernement, et le président de l’Assemblée nationale… 9h45, la Première dame, Chantal Biya prend place à la loge d’honneur, sous les ovations du public Le dispositif sécuritaires mis en place s’active. On n’attend plus que le chef de l’Etat qui ne tardera pas à arriver. 10h05, les sirènes du cortège présidentielles annoncent l’arrivée imminente du Président. Sur le boulevard, le ministre de la Défense est déjà en poste pour accueillir le chef suprême des armées qui met pied à terre à 10h 10mn. Accueil par le Mindef, honneurs militaires, hymne national, revue des troupes à pied d’abord et sur la limousine blanche décapotable ensuite. Le président de l’Assemblée nationale descend de la tribune pour accueillir le chef de l’Etat qui prend place à la tribune d’honneur après avoir salué le public qui l’accueille chaleureusement et serré quelques mains. Le défilé militaire peut commencer par un escadron aérien. Sous le commandement du général de brigade Hippolyte Ebaka, commandant des troupes, l’on aura droit à une parade d’un peu plus d’une heure avec ses deux grandes articulations dont l’hommage spécial des forces de défense au président de la République. Sur ce chapitre, le carrousel de la Sûreté nationale reste inoubliable. Un hymne au rassemblement et à l’unité de tous les Camerounais autours des idéaux de paix, de solidarité et de progrès. Puissance de feu Pendant un peu plus d’une heure, les forces de défense et de sécurité camerounaises démontrent la diversité et surtout, la qualité de leur puissance de feu, ainsi que leur aptitude à préserver l’unité nationale et l’intégrité territoriale du Cameroun. Le défilé civil est également un moment riche en couleurs, en sons et en symboles. En ouverture, un bouquet dit de la réunification, avec un drapeau géant de la République porté par 22 jeunes, suivi des logos des cinquantenaires de l’indépendance et de la réunification ainsi que de l’effigie du chef de l’Etat. Le passage rythmé et discipliné des scolaires ne laissera personne indifférent, de même que la foultitude de messages sur des pancartes : promotion du bilinguisme pour un Cameroun prospère, appel au patriotisme, condamnation de l’exploitation des enfants, remerciement au chef de l’Etat pour la gratuité des soins du paludisme pour les enfants de moins de 5 ans… tout y passe. Côté enseignement supérieur et normal, l’on condamne la corruption qui est un frein pour le développement, salue l’émergence d’un Cameroun démocratique et fier de sa diversité, invite à la préservation de la paix pour permettre la réalisation des grands projets initiés par le président Paul Biya. Dans le supérieur, les étudiants tiennent à remercier le président de la République pour la création de l’université de Bamenda, invitent les Camerounais à unir leurs efforts pour un Cameroun émergent à l’horizon 2035 et rappelent que voter est un droit et une obligation civique… Les partis politiques n’ont pas voulu rester en marge de la célébration de la fête nationale de l’unité à Yaoundé. Près de 23 formations politiques en dehors du Rassemblement démocratique du peuple camerounais ont ainsi défilé à Yaoundé. De l’Alliance pour la démocratie et le développement de Garga Haman Adji, au Social Democratic Front de Ni John Fru Ndi, en passant par le Front pour le salut national du Cameroun de Issa Tchiroma Bakary, l’Alliance des forces progressistes de Bernard Muna, le Mouvement progressiste de Jean Jacques Ekindi ou l’Union nationale pour la démocratie et le progrès de Maïgari Bello Bouba…, l’essentiel du landernau politique du Cameroun a voulu passer un message : les Camerounais, au-delà de leur diversité, sont capables de parler d’une seule et même voix, dès lors qu’il s’agit de célébrer et de préserver l’unité nationale, laquelle fait la force du Cameroun, sous la conduite du président Paul Biya.

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