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Maxime Claude Anga, employé de bureau
« Je m’en sors bien  malgré la maladie »Quand je suis tombé malade, je n’ai pas tout de suite pensé au vih-sida. Il a fallu faire plusieurs examens et je dois avouer que ce n’était pas de gaieté de cœur. Et c’est au moment du retrait des différents résultats que l’infirmière m’apprend à la suite d’une longue conversation que j’ai le sida. Ça n’a pas été facile, j’ai même pensé aux pires choses à l’instant, mais elle à réussi à me réconforté. J’ai malgré moi accepté la situation et fais ce qui était nécessaire pour la prise en charge. Donc depuis 2007, je suis sous traitement Arv et je m’efforce à suivre les instructions médicales. Car le sida aujourd’hui n’est plus une fatalité, quand on se soigne bien, il y a de forte chance de vivre bien longtemps et je vous assure je m’en sors bien malgré ma maladie.
Roseline Ngu, institutrice
« Nous avons besoin du soutien de la société »Je dois dire que ce n’est pas facile de vivre avec la maladie vih-sida. Tout change de l’endroit à l’envers si on peut le dire ainsi, parce que rien n’est plus comme avant. Même la façon de vivre change parce qu’on doit éviter non seulement de contaminer les autres, mais aussi une nouvelle contamination de soi-même. Depuis l’annonce de ma maladie, j’ai pris des dispositions à la maison vis-à-vis de mon entourage. Seulement, ce que nous malades, constatons et reprochons aux nôtres, c’est le fait d’être délaisser. Ce sont autant de choses qui nous précipitent souvent à la mort. Vraiment, nous avons besoin du soutien de la société pour tenir bon quand on se sait déjà infecté.
Aurelien Ebanga, chauffeur
« Ce n’est pas une fatalité »C’est quand ma femme est  tombé enceinte que nous avons découvert que nous étions malades. Dès les premières visites à l’hôpital, des dispositions ont été prises pour que l’enfant en soit épargné. Et bien que séropositifs, nous vivons comme un couple ordinaire avec des enfants en bonne santé. C’est juste que la santé est fragile. Mais comme nous suivons bien nos traitements respectifs et faisons l’effort de ne pas manquer des Arv, nous avons compris que le vih est certes une maladie, mais pas une fatalité. Donc on peut vivre avec cette maladie et être épanoui.Célestin Ebah, contractuelle d’administration« Des efforts appréciables »Ça fait 3 ans que je souffre de cette maladie. Et ce que j’ai constaté depuis ma prise en charge, c’est que je n’ai presque jamais manqué de traitement. Les pouvoirs publics font de leur mieux, pour que nous ne connaissions pas les cas de pénurie de médicaments. Nous voyons en cela la volonté du gouvernement à mener une lutte acharnée contre cette pandémie. C’est une action d’ailleurs louable. A mon niveau, je fais l’effort de vivre décemment.

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