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SPÉCIAL 8 MARS : Un thème d’actualité

L’objectif visé par cette célébration est d’accélérer mais surtout de rendre possible l’amélioration du quotidien des femmes.

La 29ème édition de la journée internationale de la Femme est placée sous le thème « Défis et réalisations dans la mise œuvre des objectifs du millénaire pour le développement pour les femmes et les filles ». Les objectifs du millénaire pour le développement correspondent à l’ensemble des priorités que la communauté internationale s’est fixée lors du sommet dit du Millénaire en l’an 2000, en matière de développement humain, de paix, de sécurité, d’environnement, de solidarité, de santé, de développement durable et de gouvernance. Ils sont au nombre de huit (08) et concernent pratiquement tous les secteurs tels que la santé, la vie au quotidien, la pauvreté, l’éducation, la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, la promotion d’assurer un environnement durable en luttant contre la déperdition des ressources naturelles, en réduisant le nombre de personnes qui vivent dans des taudis et en promouvant l’accès à l’eau et la protection de la biodiversité. Et enfin de mettre en place un partenariat mondial pour le développement. Il est aussi question de la réduction de la mortalité des enfants de moins de 5 ans, de l’amélioration de la santé maternelle et du combat contre le Vih/Sida, du paludisme …
Marie Thérèse Abena Ondoa, le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, en s’appuyant sur le rapport sur le progrès vers les Omd, publié en 2012, a présenté, lors du lancement des activités de cette édition, l’évolution de la femme de simple observatrice de la scène sociopolitique nationale à celle d’actrice sur tous les plans à savoir, sociopolitique avec une représentativité croissante et visible au Sénat, à l’Assemblée nationale où une femme occupe la tête de la commission des Finances et du Budget, et aussi dans les municipalités. En plus de ceux-ci, il y a d’autres plans qui sont aussi concernés. Il s’agit du plan sanitaire avec les campagnes de sensibilisation, la prise en charge gratuite de certaines maladies et les actions menées par la première Dame, Mme Chantal Biya, la réduction de certaines maladies qui visent surtout la femme. Au plan scolaire, la parité est presqu’effective dans toutes les régions du pays. Sur les plans économiques et administratifs, des évolutions sont aussi perceptibles. Elle a relevé que certaines inégalités causées par les nombreuses disparités qui se sont développées entre les hommes et les femmes au fil des années, constituent un frein à l’évolution des sociétés vers l’atteinte des objectifs de développement.
« L’accès des femmes à l’information, à l’éducation, à la formation, aux services sociaux de base et aux moyens et circuits de production restent faible face aux nombreux atouts dont les hommes bénéficient dans ces domaines. La pauvreté touche les femmes plus que les hommes ; l’organisation sociale favorise les violences à l’égard des femmes et une socialisation différentielle des enfants privilégie les garçons. Bien des coutumes et des pratiques culturelles portent atteinte à la dignité et à la vie des femmes et des filles. La participation des femmes à la direction sociale et à la prise des décisions demeure faible malgré la volonté des Etats et les avancées enregistrées. Certaines maladies telles que le VIH/SIDA tendent à se féminiser.
Cette situation préoccupe la Communauté internationale compte tenu de ses nombreuses conséquences sur l’avenir des sociétés », a-t-elle déclaré. Cette 29ème édition de la Journée internationale de la Femme se situe donc dans un contexte d’évaluation des mesures prises par les Etats pour atteindre ces objectifs. Le thème de ce fait, pose à chacun une question majeure : celle de savoir ce que nous avons fait en faveur de l’amélioration de la situation des femmes et ce qui nous reste à faire. C’est donc une interpellation collective et un appel à une revue des actions menées par chacun pour contribuer à la mise en place d’une société protectrice des droits de la femme et favorable à l’épanouissement et au bien-être de tous, sans distinction de sexe. 

Grâce Mbakong

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