Il est attendu de tous ceux qui veulent expliquer ou commenter les dispositions des textes organisant le renouvellement des bureaux des organes de base, qu’ils s’en tiennent exclusivement à la lettre et l’esprit des dits actes.
Depuis le lancement officiel du processus de renouvellement des bureaux des organes de base, l’on assiste à des campagnes d’explication eu/ou de sensibilisation qui sont organisées sur le terrain comme dans les médias, à l’effet de faire connaitre aux militants ce que disent , à ce sujet, les textes de base, la circulaire du président national et la note d’application du secrétaire général du Comité central.
L’objectif recherché par ces séances est notamment d’édifier l’opinion publique sur le déroulement de cette opération. Les thématiques les plus abordées concernent notamment les conditions d’éligibilité à différents postes de responsabilité dans les organes de base. Si jusque-là, tout se passe relativement bien sur le terrain, quelques dérapages sont tout de même constatés, du fait d’une lecture complètement erronée, voire fallacieuse du dispositif juridique mis en place pour assurer le plein succès du renouvellement.En effet et malgré la clarté des textes, certaines personnes persistent à faire croire ce qui n’est pas.
C’est par exemple le cas de l’exigence faite aux candidats à la présidence des sections, d’avoir été membres d’un bureau d’organe de base, exception faite des députés et sénateurs titulaires, des maires et des membres du Comité central. Une disposition qui, a priori, ne souffre d’aucune ambiguïté, puisqu’elle exclut clairement du champ des exceptions, les suppléants des parlementaires ou les adjoints aux maires. Mais d’aucuns, par ignorance ou tout simplement parce qu’ils veulent absolument bénéficier d’un avantage indu, voudraient faire croire que ces trois dernières catégories de militants peuvent briguer la présidence d’une section sans avoir été au préalable responsables dans un organe de base.
Bien entendu, de telles attitudes qui frisent l’indiscipline, se situent aux antipodes des exigences de légalité, de transparence et de fairplay dont le respect est attendu de tous tout au long du renouvellement. Elles sont du reste préjudiciables au Rdpc, parce que porteuse de désordre et vecteur de divisions à la base.Aussi la hiérarchie prescrit-elle à tous de s’en tenir à la lettre et à l’esprit des textes, sans rien leur ajouter ou retrancher, pour éviter la désinformation. Il n’est donc pas exclu que les militants qui se répandent dans les médias ou qui vont sur le terrain pour faire croire à l’opinion ce qui n’est pas, subissent à leur tour, la rigueur des sanctions du parti.
Par ailleurs, il est vivement recommandé aux médias qui parfois relaient toutes ces informations erronées, parce que qu’ignorant les textes du Rdpc ou pour les avoir puisée à la mauvaise source, de se rapprocher du secrétariat général du Comité central pour avoir la bonne information sur tout ce qui a trait non seulement au renouvellement des bureaux des organes de base, mais aussi au fonctionnement général du Rdpc. Toute une équipe d’experts y est à leur disposition.