En attendant la circulaire du Président national qui précisera les conditions dans lesquelles le parti accordera les investitures à ses militantes et militants, L’Action vous livre quelques indiscrétions, quant aux règles générales.
Depuis la convocation du corps électoral, le 10 novembre dernier par le président de la République, « à l’effet de procéder à l’élection des députés à l’Assemblée nationale et des conseillers municipaux », le 9 février 2020, les militants et sympathisants du Rdpc scrutent l’horizon, dans l’attente de la Circulaire du Président national fixant les modalités et les procédures d’investiture des candidats du Parti à ces consultations électorales. Mais surtout, celle qui viendra mettre sur pied les structures chargées d’encadrer ce processus, aussi bien au niveau central que local.
L’objectif du Rdpc, on peut l’imaginer, sera de raffermir son ancrage populaire et son assise nationale, afin de consolider sa position de parti-leader sur l’échiquier politique national. Pour ce faire, le défi du Comité central du Rdpc, conformément aux Textes de base, notamment l’article 23 des Statuts sera de trouver les Hommes qu’il faut à la place qu’il faut, c’est-à-dire des hommes, des femmes et des jeunes intègres, patriotes, dynamiques et suffisamment représentatifs, épousant les aspirations de l’électorat à construire un Cameroun émergent et toujours plus prospère, tel que voulu par son Président national, le président de la République, Paul Biya.
L’heure est à la recherche des perles rares pour meubler les listes du Rdpc. Qu’importe qui sont ceux qui auront l’honneur de les conduire. L’on s’attend donc à ce que, outre les critères définis par la loi, que les potentiels plénipotentiaires du Parti à ces consultations électorales répondent aux exigences généralement définies par le Parti à pareille circonstance. A savoir, le respect des idéaux d’unité et d’intégration que prône le Rdpc. Ce qui peut aisément être mesuré à l’aune du loyalisme du postulant vis-à-vis des institutions républicaines. L’aspirant, c’est également une quasi-certitude, devra justifier d’un parcours politique exemplaire et faire preuve d’un engagement militant inébranlable. L’on devra aussi inéluctablement questionner la contribution du prétendant au rayonnement du Parti, ses services rendus et son esprit de discipline. Tout comme d’autres vertus intrinsèques telles que la stature, la moralité, la crédibilité et la compétence seront à coup sûr mis sur le plateau de la balance. Sans oublier d’autres critères qui peuvent aider à démêler l’écheveau, tels que la connaissance de l’environnement local et l’intégration au sein des différentes communautés.
En tout état de cause, une chose est sure quel que soit le cas de figure, le militant de base sera au centre. Mieux, il aura un rôle prépondérant à jouer dans le processus de sélection des candidats.
Serge Williams Fotso