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La Politique

M. Maurice Kamto et le peuple Camerounais : un dépit amoureux

L e Secrétaire à la Communication du Rassemblement démocratique du peuple camerounais constate, avec stupéfaction, que M. Maurice Kamto, président élu du …. Mrc persiste dans la fantasmagorie. Hier (3 avril 2020), il a publié une « Déclaration sur la défaillance de Monsieur Paul Biya, Président de fait de la République du Cameroun ». Il a amplié cette logorrhée à l’Onu, à l’Union Africaine, au Parlement européen, aux Usa, à la France, à la Grande Bretagne, au Canada, à Israël). Afin que nul n’en ignore, le Secrétaire à la Communication du Rdpc dévoile les évidentes contradictions et les inepties picaresques de cette « Déclaration » qui constitue, de toute évidence, après celle du 27 mars 2020, un deuxième coup d’épée dans l’eau.

Ultimatum sans objet

Les injonctions d’un citoyen ordinaire, sans mandat populaire, à l’endroit du Chef de l’Etat du Cameroun, S.E. Paul Biya, sont à la fois oiseuses et superfétatoires. Le 27 mars 2020, M. Maurice Kamto, président élu du … Mrc donnait à M. le Président de la République (légal et légitime) sept jours pour s’exprimer sur le Covid-19 (probablement par le canal audio-visuel, alors que moult canaux peuvent être utilisés à l’ère de la cybernétique). Sa myopie, voire sa cécité politiques l’empêchent de constater une évidence : le plan de bataille du Président Paul Biya contre le Covid-19 est visible et intelligible au quintuple plan sanitaire, administratif, économique, social et communicationnel. Sept jours après le cinglant échec de M. Kamto (le peuple n’a pas fait droit à son ultimatum du 27 mars 2020), il a remis ce disque usé et nauséabond : hier (3 avril 2020), il a donné sept jours au Chef de l’Etat pour administrer la « preuve physique que c’est bien lui qui est aux commandes de l’Etat ». Faute de quoi il demandera au peuple de « prendre en main son destin ». Dans six jours (le 10 avril 2020), il sortira de son imagination vagabonde une autre chimère rocambolesque. Et le peuple dira, encore une fois, non, car il a confiance au Président Paul Biya qu’il a réélu démocratiquement en octobre 2018. Ses injonctions seront donc vaines et grotesques, comme celles du 27 mars et du 3 avril 2020. Elles sont et seront toujours « sans objet » (expression désormais consacrée. Paul Biya dixit).

Qui constate la « défaillance » ?

M. Maurice Kamto enseigne le droit dans les Universités. Maître de Conférences, il transgresse sciemment les principes du Droit constitutionnel. Il prétend péremptoirement établir un constat de « défaillance du Président de fait de la République du Cameroun », alors que cette prérogative incombe au Conseil Constitutionnel. A-t-il perdu le droit comme d’autres perdent le latin ? Aux Camerounais de procéder à la déduction (et non à l’induction ou au raisonnement par analogie comme le fait le président élu du … Mrc).

Le plan de bataille du Président Paul BIYA contre le Covid-19 est efficace et apprécié de tous

Le Président Paul Biya ne pérore pas. Il ne glose point. Il ne gesticule jamais. Il agit, il oriente, il décide. Son plan de bataille contre le Covid-19 est connu de tous, à l’intérieur et hors du territoire national. Ce plan suscite l’adhésion de tous. La logorrhée kamtoienne n’ajoute rien au Plan de Bataille biyaien. Qui plus est, elle est sans intérêt et inaudible. C’est un pétard mouillé. C’est pourquoi le peuple qu’il supplie et dont il quête et guette le regard, se détourne de lui. Quel gluant dépit amoureux ! Quoi de neuf ? Quoi de neuf ? M. Kamto reconnait enfin qu’il n’est le président élu de … Rien ; le 27 mars 2020, son subconscient l’amenait à reconnaitre qu’il est le « président élu » … du Mrc. Le paratexte ou l’entête de sa « Déclaration » portait la mention « Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ; mais, le 3 avril 2020, sa « Déclaration » n’a aucun paratexte (ni MRC, ni ce qui serait un barbarisme constitutionnel, République du Cameroun, PaixTravail – Patrie). Il est Donc clair que M. Kamto s’est résolu à reconnaître, urbi et orbi, qu’il n’est le président élu de Rien. Sa « métaphore obsédante » (pour emprunter au lexique de Charles Mauron) l’amène donc dans le précipice du néant. Quoi de neuf ? L’on peut aussi noter une « innovation orthographique » : « Fonds », sans la consonne « s », à la page 4, point 9 de ses imprécations sisyphiennes : sans « s », ce substantif signifie bien le « précipice » voire le néant que nous évoquions tantôt. Mais, en fait, il s’agit du « fondus » (en latin) qui a une connotation pécuniaire. Ecrire « fonds » sans « s » (avec, sémantiquement, une dénotion financière) est une « Grave Défaillance » lexicale que le lecteur lambda peut constater. Idem pour la locution adverbiale « a fortiori » (P. 6, ligne 20). Elle s’écrit sans accent grave sur la voyelle « a ». Et quid de cette « innovation » syntaxique (« Je me sens le devoir d’interpeller, de proposer … le peuple camerounais ») ? (P1, ligne 10) où celui qui a rédigé la « Déclaration » mélange un verbe qui exige un complément d’objet direct et un autre qui induit un complément d’objet indirect ? S’il existe des innovations audacieuses dans la « Déclaration » du 3 avril 2020, elles sont donc lexicales et syntaxiques. Mais, il s’agit, de toute évidence, des incongruités et des tares langagières que l’on aura tôt fait d’attribuer à la secrétaire ou à l’infographe.

Non à l’usurpation

Le Cameroun est un Etat organisé. La stratégie de riposte du Président Paul Biya contre le Covid-19 est holistique. Elle regroupe tous les segments étatiques, sociaux et civils. Elle s’effectue aussi en relation avec nos partenaires bilatéraux et multilatéraux qui l’apprécient et la soutiennent. Elle est pilotée par le Chef de l’Etat, S.E. Paul Biya. Elle est coordonnée, sous Sa Très Haute autorité, par M. le Premier Ministre, Chef du Gouvernement (Chief Dr Joseph Dion Ngute) et elle est suivie par le gouvernement (au niveau central) et les autorités administratives (aux plans régional, départemental et de l’arrondissement, y compris par les auxiliaires de l’administration, à savoir les chefs traditionnels). Toute la Nation est mobilisée, dans tous les domaines essentiels. C’est une œuvre collective qui requiert le soutien et la contribution multiforme de chaque personne de bonne volonté. Les incantations burlesques ne sont pas à l’ordre du jour. L’heure est à l’action. Et, nul n’a le droit de s’arroger, par usurpation, le pouvoir de remettre en cause la légalité, la légitimité et la fonctionnalité du Président de la République, sous le fallacieux prétexte qu’il ne le « voit » pas ou qu’il ne « l’entend » guère, alors que le Chef de l’Etat assume pleinement ses responsabilités, conformément au mandat qu’il a reçu du peuple camerounais libre, souverain et maître de son destin. Le Secrétaire Général du Comité Central du Rdpc, M. Jean Nkueté rendra public incessamment, un communiqué pour préciser, de manière solennelle et officielle, la position du Rdpc sur les allégations absurdes de M. Maurice Kamto, afin de rassurer l’opinion publique et de mobiliser les militants, les sympathisants, les amis et les soutiens du Rdpc, voire l’ensemble du peuple camerounais derrière le Président Paul Biya, en cette période de calamité sanitaire et planétaire et au regard de certaines tentatives de récupération puérile d’une tragédie qui ébranle la majorité des pays à travers les cinq continents. Pendant ce temps, un « Président élu » se complait dans le zézaiement.

Pr Jacques Fame NDONGO, Membre du Bureau Politique, Secrétaire à la Communication du Comité Central du RDPC

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