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Njoya que Nkuété a connu

Quelques faits historiques évoqués par le secrétaire général du Comité central, présentent le défunt Sultan comme étant un patriote invétéré, loyal et fidèle aux institutions de la République, ainsi qu’à l’homme qui les incarne.

Les historiens, du présent comme du futur, le peuple Bamoun et l’opinion publique en général ne se délecteront jamais assez des perles de révélations qu’a faites le Vice-premier ministre Jean Nkuété, secrétaire général du Comité du Rdpc, ami et compagnon de route du défunt, ce samedi 9 septembre 2021 à cette place mythique du Nguon à Foumban. Des propos du secrétaire général du Comité central, il est clairement apparu que Ibrahim Mbombo Njoya fait partie de ces personnalités qui ont parié les yeux fermés sur le Renouveau dès son avènement, à l’accession du Président Paul Biya à la magistrature suprême.
« Au lendemain du 6 novembre 1982, lorsque des initiatives hasardeuses et désespérées surgissent pour remettre en selle le président de la République démissionnaire, après la passation de pouvoir à son successeur constitutionnel, Ibrahim Mbombo Njoya est sollicité comme acteur majeur et pièce maîtresse pour organiser et conduire un projet séditieux. Il décline radicalement et vertement l’offre, brisant ainsi l’échine aux premières manœuvres de rébellion contre le nouveau régime ». Depuis lors, il s’est tissé une relation privilégiée avec le chef de l’Etat. Et c’est ainsi que durant ses 29 ans de règne, le sultan-roi a bénéficié d’une exceptionnelle marque de confiance et de considération du président Paul Biya.
C’était aussi un grand patriote qui vouait un grand amour pour son pays et attachait le plus grand prix à son unité, à sa stabilité, à la paix et à son développement, affirme le SG du Comité central. Et de renchérir : « Si la culture était sa passion et la paix son obsession, Ibrahim Mbombo Njoya n’envisageait jamais l’un sans l’autre, convaincu, comme il aimait à le répéter, que le meilleur chemin d’accéder à la paix était la culture, en tant que lieu privilégié de confrontation des différences, de formation à la tolérance et au respect mutuel ».
Le SG du Comité central se rappelle aussi de l’engagement du défunt pour l’harmonie et la considération mutuelle entre les chefferies bamiléké et bamoun, entre les chefferies du grand Nord, les chefferies du Nord-ouest et les chefferies de l’Ouest. Mendiant de la paix à l’image de son patron, le Président Paul Biya, « on retiendra également ses périples interminables pour prêcher la paix sur l’ensemble du territoire national, de Kyé-Osi à Douala, de Makénéné à Abong Mbang, dénonçant le tribalisme, atténuant les rivalités, appelant à la responsabilité des autorités traditionnelles, invitant toujours à privilégier les facteurs de convergence au détriment des éléments d’exclusion et de division », se souvient Jean Nkuété.
Mais au-delà de tout cela, comme l’a dit le Président national du Parti, Paul Biya, Ibrahim Mbombo Njoya fut « un militant fidèle et loyal » dont le Rdpc regrettera à jamais la disparition.
S.W.F.

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