Cette section se donne désormais les moyens et les capacités techniques pour implémenter la vision du chef de l’Etat Paul Biya en matière de décentralisation.
Dorénavant, la politique sera pratiquée d’une autre manière dans la section Rdpc Mvila centre 2. Cette unité politique va adopter un fonctionnement calqué d’une part, sur le modèle du libéralisme communautaire qui préconise la mise en place des comités villageois de développement, et d’autre part, la loi portant Code général des Collectivités territoriales décentralisées. Cette dernière met en place les comités de développement des villages et des quartiers. En effet, la section s’inspire de ces organisations pour mettre en place au niveau de ses démembrements que sont les sous-sections et les comités de base, en transformant certains postes du bureau en comités techniques qui seront les interfaces ou les pendants de ce qui se fait du côté des collectivités territoriales décentralisées. Pour le président de la section Rdpc Mvila centre 2, les sections Rdpc disposent de manœuvres assez larges pour transformer dans les faits et au quotidien, la volonté de Paul Biya en matière de développement local. Etant donné que dans sa charte, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais se positionne comme l’outil ou le relais par excellence des programmes du gouvernement à la base.
Concrètement, les postes du bureau que sont les délégués des activités socioéconomiques (à la formation, aux affaires économiques et financières, et le délégué aux affaires sociales et culturelles) seront de véritables laboratoires où seront concoctés, pensés, et mis à jour les projets, chacun dans son domaine, qui permettront aux militants et aux populations en général de voir leurs conditions de vie s’améliorer. Bien plus, dans cette section, et au regard des équipes en place issues de l’opération de renouvellement des bureaux des organes de base du Rdpc et de ses organisations spécialisées, on peut le dire sans risque de se tromper que le premier moyen dont disposent cette unité politique se sont ses ressources humaines. Des hommes, des femmes et des jeunes à la tête bien faite et bien pleine pour relever ce défi. Bien plus la ferveur militante observée sur le terrain depuis cette échéance démontre que les camarades n’ont besoin que d’être mieux encadrés pour permettre aux organes de base de parvenir à exécuter leurs politiques de développement.
Williams Monayong