L’expérience de la pisciculture hors sol vient d’être vulgarisée à l’agence Feicom de Bertoua.
Fait ambassadeur de la nutrition, le directeur général du Fonds d’équipements et d’intervention intercommunale Philippe Camille Akoa annonce officiellement le financement en direction des communes qui veulent se lancer dans la filière. Le chef d’agence Feicom de l‘Est Sieckapen Eric indique : « Nous avons reçu le haut accord du Dg pour désormais accompagner les communes dans ce secteur nouveau, au-delà des financements traditionnels en matière d’infrastructures scolaires, hydrauliques et d’eau. Car, c’est un levier d’accroissement des recettes et surtout une aubaine pour les communautés de s’autonomiser ». Pour le directeur en charge des cités et municipalités, Suzanne Ngane : « Cette nouvelle orientation soutenue par la Fao permet au Feicom de donner une opportunité aux communes d’accroître les recettes propres, à moindre cout ».
Le maire de la commune de Bertoua 1er Me Bembell D’Ipack Olivier Cromwell indique à ce sujet : « J’adhère au projet. Surtout qu’il est une alternative pour mobiliser les ressources propres, crée des emplois et participe à l’équibre nutritionnel des populations ». Le poisson chat, de son nom littéral, a juste besoin d’une eau saine, sans éléments chimiques, à renouveler régulièrement. Sa nutrition comme toute production allieutique, qui respecte les mêmes conditions sanitaires. Deux mois pour avoir du poisson plus moins égal à un kilogramme, prêt à la consommation, qui contient tous les nutriments utiles pour l’alimentation. Il vous suffit de réunir les conditions matérielles (des bacs à la taille que vous souhaitez, des alevins de bonne qualité, assurer l’alimentation et la santé, le tout en toute sécurité) pour avoir du poisson à profusion.
Martin Crépin Ntsana Mekok, à Bertoua