Le Pr Jean Bosco Etoa Etoa leur a recommandé assiduité, rigueur, disponibilité et professionnalisme.
Nommés le 17 juin dernier par le chef de l’État Paul Biya, les premiers collaborateurs du recteur de l’Université d’Ebolowa sont désormais en poste. Ils ont été installés officiellement dans leurs fonctions respectives, le 5 août dernier, à la place de la solennité de Nko’ovos. Il s’agit des vice-recteurs, du secrétaire général, le conseiller technique, les doyens, les directeurs et les chefs d’établissements. C’était devant une flopée d’invités dont les autorités administratives, judiciaires, politiques, religieuses, traditionnelles, parlementaires, élus locaux, amis et parents des promus.
C’est cette majestueuse marée humaine rarement égalée, qui a pris place à la place des fêtes de Nko’ovos, au rythme des sons trépidants des tambours, des balafons et de fanfare. A travers le scintillement d’un nombre important de banderoles, des effigies et des pancartes. Dans une ambiance carnavalesque, voilà le décor implanté par le Sud qui a accueilli les pionniers, qui comme le PCA et le recteur, installés la veille par le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieure, le Pr Jacques Fame Ndongo, ont rejoint l’équipe dirigeante de l’université d’Ebolowa. Au total, quinze responsables ont été tour à tour présentés au public curieux qui s’est donné rendez-vous à la place des cérémonies.
S’adressant à ses collaborateurs installés, le Pr Jean Bosco Etoa Etoa leur a recommandé assiduité, rigueur, disponibilité et professionnalisme. De l’avis du recteur, les promus ont été choisis pour contribuer à la création d’une institution universitaire. Il les a donc invité à saisir cette occasion unique, pour marquer l’histoire de leur carrière. Pour cela, ils doivent s’appuyer sur leurs expériences antérieures, tout en capitalisant ce qui pour eux a été un succès dans les institutions ou administrations au sein desquelles ils ont eu à servir. Par ailleurs, tous les actes qu’ils poseraient, devraient être conformes à la réglementation et à l’éthique.
OBEN Dechaux