Cet appel en prélude à la prochaine élection présidentielle, a été formulé par les militants au cours de leur récente conférence statutaire que cette sous-section a tenue il y a quelques jours.
Pour les centaines de militantes, militants et sympathisants que compte le Rdpc dans cette partie de la diaspora, il n’y a pas de doute à se faire, Paul Biya reste la meilleure possibilité que puisse s’offrir le Cameroun pour le diriger dans les années à venir. L’une des raisons parmi les dizaines évoquées, qui rentrent dans l’actif du président de la République depuis son accession à la magistrature suprême du Cameroun en 1982, se trouve dans ces propos de Philémon Ngangue : « Nous vous rendons grâce pour l’opportunité accordée aux Camerounais de la diaspora de contribuer à la vie démocratique de notre pays par l’exercice de leur devoir citoyen », a précisé le président de sous-section Rdpc à cette rencontre. Avant de supplier pratiquement le chef de l’Etat : « Nous vous prions de bien vouloir accepter de poursuivre votre œuvre de construction d’un Cameroun uni, pacifique, démocratique et prospère ». Pour conclure, ils l’ont clairement exprimé à travers ce qu’ils appellent « L’appel de Charleroi. « Nous vous exhortons par conséquent, à être Notre Candidat à la prochaine élection présidentielle ». Avec toutes les autres formules qui accompagnent ce genre de déclaration. C’était en présence de Frédéric Lebe, attaché culturel à l’Ambassade du Cameroun au Royaume de Belgique, Guy Andela, président du bureau de la section Rdpc du Benelux et son équipe, Désiré Essono, ancien président dudit bureau, Firmin Thiemeni, président de la sous-section Rdpc de Bruxelles-Midi ; Aristide Camen, vice-président de la sous-section Rdpc Bruxelles-Nord, Login Etoga, président de la sous-section Rdpc Luxembourg, leurs équipes et bien d’autres.
Formation en mode santé
Au cours de la conférence, les militants ont été entretenus sur le thème : « Comment actionner les leviers démographiques, socio-économiques et de Santé pour un Cameroun durable à l’horizon 2035 ? ». C’est Samuel Ndame, expert en Santé publique, spécialiste en épidémiologie et en statistiques de santé et de démographie en Belgique francophone qui l’a brillant exposé. Selon lui, la protection maternelle et infantile souffre encore au Cameroun où des interruptions volontaires de grossesses s’opèrent dans la clandestinité. Il a en outre souligné que : « Il y a un vieillissement de la population à cause des accidents de la route. Il convient donc d’améliorer la qualité de nos routes. Si l’espérance de vie augmente, on aura une baisse de la mortalité. Les médicaments de la rue, la malnutrition, l’alcoolisme, la consommation des drogues et du whisky en sachets sont autant de fléaux qui empoisonnent la vie des populations camerounaises ».
Le conférencier a en outre, mis en lumière sur le rôle de la femme dans une société qui veut se développer. Parce que le sexe-ratio dit qu’il y a plus de femmes que d’hommes au Cameroun. Selon lui, les femmes ont un rôle important à jouer et ce rôle est en mutation. L’emploi, le logement, l’environnement, la santé et l’énergie sont également des marqueurs importants à prendre en compte par les pouvoirs publics dans la hiérarchisation des besoins des populations. L’expert pense qu’on devrait donner la valeur à sa vie à travers une bonne hygiène de vie, même si les bouleversements des croyances désorganisent les boussoles culturelles. Du coup, l’absence de socle culturel amène le groupe humain à se désorganiser.
William MONAYONG
