Ce festival ouvre officiellement les rideaux le 12 mai 2023, pour les refermer le 14, sous le haut patronage du ministre des Arts et de la Culture, le Pr Narcisse Mouelle Kombi.
L’on est désormais fixé sur les grandes lignes qui vont meubler le festival des arts et cultures des peuples de l’Ouest du Cameroun. Cette célébration revient sous les feux de la rampe pour la troisième fois après les deux premières éditions couronnées de succès. Placée sous le haut patronage du ministre des Arts et Cultures, avec les appuis du maire de la ville de Douala, le Dr Roger Victor Mbassa Ndine et du Pr Hervé Edouard Moby, le maire de la commune de Douala 4ème. Cette rencontre est aiguillonnée par le président général des élites de l’Ouest de Bonaberi, grand conseiller Rdpc à la mairie de la ville de Douala, Jean Paul Mbouna. Ce festival qui met en exergue une merveilleuse photographie du landerneau culturel et traditionnel des peuples de l’Ouest, vient ainsi stopper définitivement le long sevrage, du fait de la pandémie à coronavirus. Sans fioriture ni faux fuyants, Jean Paul Mbouna a relevé pour planter le décor qu’il s’agit de la volonté d’un dynamique groupe d’hommes et de femmes mus par la seule volonté de joindre l’utile à l’agréable, malgré la morosité ambiante. Cette fête se veut aussi, a-t-il rappelé, des moments de rassemblement, de consolidation de l’unité de leur communauté autour de leurs valeurs traditionnelles et de promotion du vivre-ensemble. C’est la rencontre d’un passé plus ou moins morose et l’espoir d’un lendemain enchanteur. Jean Paul Mbouna a par ailleurs apprécié à sa juste valeur l’adhésion spontanée des populations en général et celles de l’arrondissement de Douala 4ème à ce concept prévu les 12, 13 et 14 mai 2023 à l’esplanade du lycée polyvalent de Bonaberi.
Outre la foire exposition et la vente des produits de la région, le festival mettra aussi l’accent sur des aspects ludiques portés sur la valorisation de la beauté féminine à travers l’élection, miss du festival. Le panel d’activités va également s’élargir à la gastronomie africaine. Tout ceci vise à démontrer que la cohésion sociale et l’intégration socioculturelle demeurent les socles de notre unité nationale.
Emmanuel BITOTEN