La clôture de la semaine dédiée à ce secteur d’activité tenue le 29 novembre dernier, a donné l’occasion aux parties prenantes de murir les réflexions pour améliorer le domaine des cadastres et des affaires foncière au Cameroun.
« Gouvernance foncière et objectifs de développement durable au Cameroun : enjeux et perspectives ». C’est par ce thème que le personnel du ministère des domaines, du cadastre et des affaires foncières (Mindcaf), les partenaires, parlementaires, les élus locaux et chef traditionnels ont mobilisés leurs énergies la semaine dernière, pour contribuer à l’amélioration de la gestion foncière au Cameroun.
De ces travaux qui s’étendaient sur une semaine d’échange, plusieurs résolutions ont été prises pour améliorer de la gouvernance foncière au Cameroun. Ces résolutions partent du renforcement des droits fonciers coutumiers des collectivités locales, à l’encadrement juridique des frais des procédures y compris les consultations, les levées topographiques pour limiter les abus. Sans oublier l’élargissement de la notion des mises en valeurs afin d’intégrer celles immatérielles. Il a également été recommandé l’opérationnalisation dans les meilleurs délais des lettres circulaires du 9 février 2024 portant sur la sécurisation des droits coutumiers et la scission du foncier rural et celui urbain dans la nouvelle loi foncière à adopter. Sans oublier la mise sur pied d’un cadastre rural tenant compte de la problématique des espaces vitaux des communautés villageoises.
Henri Eyébé Ayissi le ministre des domaines, du cadastre et des affaires foncières, dans son propos de clôture a remercié toutes les personnes et partenaires qui ont contribuées au déroulement des travaux et les recommandations formulées. Le ministre des domaines, du cadastre et des affaires foncières a dit prendre en compte toutes les recommandations formulées. Car dans les prochains jours, sera élaboré un document de politique foncière nationale pour contribuer à l’amélioration de la gestion foncière. « Au cours de la semaine du foncier édition 2024, nous avons enregistré des avancées et les étapes significatives ont été franchies. Il m’a été donné de relever les actions prioritaires pour l’achèvement du chantier de la famille foncière à travers la mise en place d’un procédé reflétant l’ensemble des préoccupations des différentes composantes sociaux, économique, pour aboutir à une reforme apaisée et conciliant des intérêts divergents. Comme nous avons suivi les interventions et nous allons intégrer la problématique de la sécurisation du droit foncier pour les investisseurs, tout en tenant en compte les communautés locales. Nous devons prendre également en compte le droit des minorités, les populations marginalisées, les femmes, les jeunes. Sans oublier la promotion de la gouvernance foncière en lien avec les objectifs de développement durable »a-t-il conclu.
Thérèse Ngah