Nous avons commencé notre production éditoriale de cette année à « l’Eglise » catholique romaine suite aux prises de position de certains prélats par rapport à la prochaine élection présidentielle. Restons-y, car la Bible et le Coran restent des sources intarissables d’inspiration et d’enseignement pour les croyants, les pratiquants et même les athées. En ce début d’année propice à la saison des vœux, quoi de mieux que ces deux livres sacrés pour aller puiser des résolutions qui serviront de viatique et de guide pour le reste de l’année ?
La Bible nous apprend par exemple à « nous aimer les uns les autres ». Il s’agit de l’un des préceptes forts de l’enseignement de Jésus Christ. Comme la plupart des « commandements » divins, celui-ci peut être difficile à mettre en œuvre. Plus facile à dire qu’à faire…Surtout dans le milieu politico-administratif caractérisé par les intrigues, les coups bas, les haines, les rancunes et les rivalités en tous genres. Comment faire pour obliger des gens habitués à se regarder en chiens de faïence à s’AIMER ? À défaut de s’aimer, ils peuvent au moins s’AIDER les uns les autres au nom de l’intérêt général et de la préservation des positions individuelles. Le calembour est certes facile mais il est d’une évidence implacable.
A dix mois d’une échéance électorale capitale, les militants, partisans et sympathisants du RDPC, soutiens inconditionnels et parfois bruyants du Président Paul Biya doivent plus que jamais apprendre à cultiver la solidarité et la cohésion dans les rangs. En termes plus clairs, au lieu de tirer à hue et à dia, ils ont intérêt à travailler ENSEMBLE, quelles que soient les circonstances. S’il y a d’ailleurs un mot très usité dans le vocabulaire du Président Paul Biya, c’est bien le mot ensemble. Pas un seul discours où cette locution n’est pas employée au moins deux ou trois fois. Une fréquence qui contraste avec la propension et l’ostentation de ses collaborateurs à jouer aux cavaliers solitaires même lorsqu’un travail d’équipe s’impose. Voici venu le moment pour les uns et pour les autres de prouver qu’ils roulent effectivement pour le Cameroun et le président de la République et non pour eux-mêmes. Voici venu le temps des clarifications.
Puisse cette année 2025 sonner la fin de l’individualisme chez ceux et celles qui gravitent dans la galaxie du pouvoir ou se réclament de Paul Biya et insuffler dans leurs mentalités un nouvel état d’esprit marqué par la solidarité, la cohésion autour d’un objectif commun : la victoire à l’élection présidentielle d’octobre prochain. Aidons-nous véritablement et sincèrement les uns les autres. ENSEMBLE, nous sommes plus forts, comme dirait Paul Biya. Pour une fois mettons en pratique ses paroles. Il y va de l’intérêt de tous et de chacun.
