Au soir du 31 décembre dernier, le gouverneur de la région de l’Est a fait une lecture diagonale de l’adresse du chef de l’Etat.
« Comme vous l’avez constaté, c’est un discours dense. Mais les points qui ont le plus retenu mon attention sont ceux qui ont trait à ma région de compétence, c’est à dire la région dans laquelle je sers l’Etat. Dans le secteur de la sécurité, le chef de l’Etat apprécie le travail qu’effectuent les autorités administratives pour ramener le calme et la paix dans le pays, et a exhorté d’aller de l’avant. Dans le domaine économique, il a évoqué la zone économique spéciale dédiée à la transformation du bois, dont les travaux vont connaître une accélération en 2025. Vous avez comme moi suivi la grande nouvelle concernant le secteur de la santé avec le recrutement 9000 personnels. Et puis, il y a les élections, présidentielle et des conseillers régionaux de 2025. Le chef de l’Etat a invité toutes les parties prenantes impliquées à ces consultations à tout mettre en œuvre pour qu’elles se déroulent dans les conditions les meilleures. Maintenant, vous savez tous quel est le devoir d’une autorité administrative, c’est d’amplifier le message et de suivre l’application stricte des mesures édictées.
De manière générale, le chef de l’Etat est resté fidèle à la politique de développement. On peut citer l’offre en voiries dans diverses régions de notre pays. La poursuite de l’assainissement de la gestion des deniers publics, la poursuite de l’amélioration d’un climat des affaires, le renforcement de la mise en œuvre du processus de décentralisation. Par ailleurs, le chef de l’Etat s’est montré patron de la situation avec la parfaite maîtrise de la situation sociopolitique du pays, notamment avec les besoins ou les soucis dont a besoin le peuple camerounais.
Pour tout dire, le chef de l’Etat a une parfaite connaissance de l’environnement social, et entend y apporter des solutions. Quant à l’avenir, le président de la République a pour faire corps avec ses compatriotes, fait savoir combien il est sensible aux messages de soutien que les nombreux citoyens de tous bords lui adressent. Il s’est engagé à y œuvrer, pour continuer de mériter sa totale confiance.
De ce point de vue, on peut lire entre les lignes que Paul Biya, mieux que quiconque, maîtrise le management des institutions dont il a la charge. Fixé sur le cap qu’il s’est fixé depuis son accession à la magistrature suprême le 6 novembre 1982, le Cameroun sous son magistère évolue au rythme qui sied, sans faire de compromis. Malgré le climat économique mondial peu favorable ces dernières années, rien, mais alors rien n’a dévié la trajectoire vers l’émergence du Cameroun. Il ne reste plus que tous nous mettions en rangs serrés derrière lui, pour réussir cette mission qu’il s’est assignée : faire du Cameroun, un pays démocratiquement stable, de paix et de prospérité pour tous ».
Martin Crépin Ntsana Mekok, à Bertoua
