Richard Zengle Ntouh a voulu marquer un temps d’arrêt pour évaluer le chemin parcouru en 2024 et surtout projeter sa commune en 2025.
Au moment où l’on entame une nouvelle année, le maire de la commune de Mindourou revisite les actions sur les plans de l’éducation, la santé, les infrastructures, et autres.
« Sur le plan de l’éducation, nous avons continué la construction de nouvelles salles de classe, recruté et payé sur fonds propres de la commune 19 enseignants communaux dans nos écoles primaires et maternelles publiques, tout en continuant à prendre en charge tous les étudiants natifs de Dja fréquentant l’Enieg d’Abong Mbang ». Il a rappelé que l’enseignement de la langue koozime est désormais une réalité dans toutes les écoles primaires du département. Au-delà du paquet minimum de l’Etat, la commune a elle aussi fait des dons aux écoles.
Sur le plan de la santé, le premier magistrat municipal a parlé de la construction du Centre médical d’arrondissement de Mindourou et de son approvisionnement en médicaments. « Nous avons également continué à payer les infirmiers communaux dans la limite de nos moyens de plus en plus limités, au regard des priorités qui augmentent chaque année », a-t-il relevé.
Sur le plan des infrastructures, la commune a achevé la construction d’une nouvelle cité municipale de haut standing et a ouvert deux pistes agricoles pour faciliter la pratique des activités agricoles et l’évacuation des produits de ces bassins agricoles en création.
Pour ce qui est de la promotion des activités de production agro-pastorale, la municipalité a offert des insecticides, des fongicides, des engrais foliaires aux cacaoculteurs. Elle a également préparé des porcelets qui seront redistribués aux épouses des chefs traditionnels dans les prochains jours, le temps pour elles d’achever la construction de leurs enclos. Idem pour la distribution des poussins de 21 jours aux petits aviculteurs de la commune.
De façon générale, grâce à une activité de sensibilisation vigoureuse, menée par les responsables des comités de villages, dénommé « comités populaires de participation », la production économique s’est accrue, notamment pour ce qui est du manioc et de la banane plantain, même si les producteurs ont eu du mal à écouler le manioc. Au sujet de l’organisation et de la politique, « nous saluons la redynamisation d’Elooh é Dja, notre comité de développement par la jeune élite de Djà dont les premières actions sont porteuses d’espoir ».
Pour ce qui est des perspectives, la commune entend continuer à former et recruter les enseignants, tout en mettant à contribution son excellente relation avec l’élite du Haut Nyong, pour les intégrer au fur et à mesure dans la Fonction publique. Une procédure qui leur permettra d’atteindre l’objectif de six enseignants dans chaque école. Concernant les activités agropastorales, « Nous continuerons à appuyer les initiatives des producteurs ». Ainsi, pour pallier à la mévente du manioc, la commune a budgétisé l’achat d’un moulin pour chaque village, afin de permettre aux femmes de transformer localement leur manioc. Les pépinières municipales continueront de fournir des plants de cacao, de palmier à huile, d’arbres fruitiers et d’arbres forestiers. « Nous parachevons l’organisation en coopératives des producteurs de cacao, de bananiers et de manioc », a conclu le maire.
