L’apothéose des festivités de la 53e édition de la fête de l’Etat unitaire a eu lieu hier, 20 mai 2025, place des solennités de Nko’ovos, en présence de délégations des pays amis et frères.
Ils sont venus des provinces du Woleu-Ntem, au Gabon, et de Kye-Ntem, en Guinée équatoriale, les frères et sœurs de la sous-région Afrique centrale, se joindre aux Camerounais qui, dans la sérénité et la joie, manifestent leur volonté de toujours vivre ensemble, dans la paix et l’unité. Le clou d’une semaine de festivités a eu pour cadre la place des solennités de Nko’ovos, en plein cœur de la ville Ebolowa. C’est ici qu’autour du gouverneur, Félix Nguele Nguele et de ses homologues du Gabon et de Guinée équatoriale, les citoyens de la capitale du Sud ont su, au cœur d’un défilé civil et militaire, haut en symboles et couleurs, faire la démonstration d’une appartenance à un pays un et indivisible, puisant toute sa force d’émergence dans sa riche diversité naturelle, humaine et culturelle.
Tout a véritablement commencé avec la remise des décorations à une centaine de récipiendaires. S’en est alors suivi, l’un des moments tant attendu: la parade militaire. Les différentes composantes des forces de défense et de sécurité ont laissé voir leurs spécificités.
Puis les civils ont eux aussi donné de la couleur, avec l’entrée en scène des étudiants et élèves des lycées, collèges et établissements scolaires primaires.
Quand vint le passage des partis politiques, la déferlante des militants du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), est venu émerveiller les autorités et les populations qui se sont données rendez-vous ce 20 mai, ici, pour la célébration de cette 53e édition de la fête de l’État unitaire du Cameroun.
En chœur, les militants de l’Ojrdpc en tête, suivi des femmes de l’Ofrdpc et les hommes du Rdpc, ont battu le macadam. Des chants patriotiques, des appels à l’unité nationale ont rythmé le pas. Une démonstration de force majeure qui a convaincu plus d’un sceptique quant à la force de mobilisation du Rdpc lorsque le besoin se fait sentir.
Oben Déchaux