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Océan : La préfecture fait peau neuve

Le bâtiment rénové par la Snh et équipé avec le concours de ses partenaires, a été officiellement rétrocédé le 8 mai dernier au gouverneur du Sud par Nathalie Moudiki, représentante de l’Administrateur-directeur général. C’était en présence du préfet de l’Océan, Nouhou Bello.

Bâti dans les années 1930, il y a belle lurette que le bâtiment abritant les services de la préfecture de l’Océan ne reflétait plus l’image du principal centre de décision de cette circonscription administrative, appelée également à être l’un des principaux centres des affaires au Cameroun. C’est pourquoi en adéquation avec la vision du chef de l’Etat, Paul Biya axée sur le développement du Cameroun en s’appuyant sur certaines entreprises citoyennes, le ministre Adolphe Moudiki, administrateur-directeur général de la Société nationale des hydrocarbures (Snh) « a décidé d’accompagner les efforts consentis par les pouvoirs publics pour faire de la cité balnéaire de Kribi, l’un des visages du renouveau du développement urbain au Cameroun », a confié sa représentante, Nathalie Moudiki le 8 mai dernier, devant un impressionnant parterre de personnalités politiques, administratives et traditionnelles.

Dans son mot de bienvenue à l’esplanade de la préfecture qui abritait la cérémonie de rétrocession, Guy Emmanuel Sabikanda a salué cette initiative qui devrait faire des émules, avant de promettre la contribution de la mairie de la ville de Kribi qu’il dirige, dans l’entretien de ce bel édifice des années 30 rendu à la modernité par la Snh, avec les contributions de BgfiBank et la société Tradex.

Peu avant la coupure du ruban qui a permis la découverte de ce joyau architectural qui a coûté la bagatelle somme de 200 millions de francs, le gouverneur du Sud, Félix Nguelé Nguelé s’est dit émerveillé autant par la rénovation de la structure que par son équipement. « J’espère que la Shn est en route pour faire pareil, sinon mieux dans mes services » a-t-il déclaré. Aux agents publics bénéficiaires qui ont la chance d’exercer dans un environnement aussi moderne et adéquat, le patron de la région a prescrit un devoir d’entretien minutieux et émis le vœu « que ce bâtiment soit un cadre d’accueil digne et un moteur de performance », a-t-il conclu.

Serge Williams Fotso, de retour de Kribi

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