C’est l’objectif du forum de sensibilisation et d’information organisé à Ambam, par le Conseil régional du Sud, le 12 avril 2022.
L’occasion de cette rencontre était idoine, pour lancer une vaste campagne d’information et de sensibilisation auprès des producteurs de cacao et de café de la région, afin de booster la production de ces deux cultures de rente au Sud. Cette rencontre vient à point nommé, au moment où de nombreux acteurs de la chaine de valeur se désengagent et se découragent. En ces temps où la désaffection envers la cacaoculture et la caféiculture prend de l’ampleur et atteint le niveau d’abandon. En ces temps où des plantations entières sont détruites et remplacées par des cultures vivrières, supposées plus rentables. Le Conseil régional, comme mu par un instinct d’un éveil de consciences, revient en force et annonce que tout pourrait redevenir comme avant.
Emmanuel Mvé Elemva, président du Conseil régional, qui était entouré de nombreux conseillers régionaux, des autorités administratives, des producteurs, commerciaux et encadreurs de la filière, entrevoit des lendemains promoteurs pour la filière cacao et le café au sein de la population du Sud. « La saison est de retour, le cacao et le café vont reprendre leur envol dans la région », a-t-il rassuré. Et le ciel s’éclaircit, avec la tenue de cette importante rencontre qui s’est tenue à Ambam.
Il a été question au cours des travaux, de trouver des voies et moyens pour la relance de ces cultures et, de mieux structurer la filière par l’organisation et l’encadrement des producteurs en leur apportant un soutien permettant de booster en qualité et en quantité la production. Afin de refaire de la cacaoculture et la caféiculture une activité génératrice de revenus, de richesses et de bien-être.
Il est à noter que la région, à cause de certaines pesanteurs, telles que le « coxage », tirent les statiques de commercialisation des fèves de cacao vers le bas. En 2019-2020, le Sud a produit plus de 50.000 tonnes de fèves et en en a vendu 16.000 tonnes seulement. Le reste a été noyé dans les circuits des coxeurs.
OBEN Dechaux
