Des réunions et concertations se tiennent pour un hommage grandiose à l’illustre disparu et une mobilisation exemplaire des filles et fils de la région de l’Est.
«Nous avons notre image à sauvegarder ». C’est par ces mots que le sénateur, ancien ministre Benjamin Amama et chef de la délégation permanente départementale du Comité central pour le Haut-Nyong a pris la parole le 31 janvier dernier au palais des congrès de Yaoundé, où il présidait la réunion préparatoire aux obsèques du ministre Jean Baptiste Bokam, décédé le 16 janvier dernier à Yaoundé. Il s’adressait ainsi à ses frères et sœurs de la région de l’Est ayant répondu nombreux à son appel et en provenance de tous les coins du pays, en présence du fils du disparu, Armel Bokam et de Christophe Mien Zok, le président du comité d’organisation desdites obsèques.
Après la minute de silence, l’on est passé aux modalités pratiques de cette préparation. S’agissant des différentes voies d’accès, un point a été fait par une élite, cadre au ministère des Travaux publics. A charge pour ce dernier de rendre compte au chef de ce département ministériel pour les diligences nécessaires. L’on apprendra notamment que des dispositions sont déjà prises pour que les axes Mboma-Kobdombo et Mampang-Bagbeze soient bien carrossables et bien refaits pour parer à toute éventualité. D’autres actions à mener ont été évoquées et seront à nouveau débattues ultérieurement.
L’on est ensuite passé au nerf de la guerre consistant en la collecte des moyens financiers. C’est le collectif des sénateurs qui a ouvert le bal des cotisations remises au chargé de mission, Patrick Azembam. Il sera imité par le regroupement des maires de la région et des contributions individuelles des filles et fils de l’Est, présents ou non. D’autres regroupements solliciteront néanmoins un peu de temps pour s’organiser et apporter leurs contributions pour que les objectifs fixés soient totalement atteints.
Après ce volet, le président de séance est passé à la mobilisation ; celle-ci devant être selon le sénateur Amama, à l’image de l’engagement politique de feu Jean Baptiste Bokam. Il a ainsi été arrêté que toutes les 14 sections du Haut-Nyong envoient des militants avec des pancartes et autres banderoles aux obsèques à Bagbeze II. Tout ceci, sous la supervision du Dr Daniel Lono Miasse, le président de la section hôte d’Angossas. « Cela compte pour l’image et pour l’expression politique », a ajouté Benjamin Amama. D’autres réunions seront organisées pour mieux peaufiner tout ce qui a été arrêté ici.
Claude MPOGUE