L’objectif affiché est d’atteindre la barre des 500.000 électeurs, sur un potentiel de près d’un million de citoyens dénombrés dans la région.
Selon les dernières statistiques recueillies à bonne source, la région de l’Est compte à date environ 366.000 inscriptions, avec un potentiel de près d’un million de citoyens qui vivent dans cette partie du territoire national. Selon le chef de la délégation permanente régionale du Comité central du Rdpc par intérim Bernard Wongolo : « La hiérarchie du parti a mobilisé les responsables aux niveaux régional, départemental et de la base, afin que chacun à son niveau puisse travailler dans le sens d’enrôler le plus grand nombre d’électeurs. A l’Est, nous devons nous fixer la barre de 500.000 inscriptions, pour garantir le succès de cette importante opération qui n’est pas la seule affaire de l’élite ou des responsables de notre parti ». Une posture qui interpelle toutes les forces vives du soleil levant, à s’impliquer. Car, ajoute-t-il : « Pour le cas des élections à venir, c’est à notre capacité à mobiliser l’électorat que le vote va se dessiner. C’est aussi un atout important pour le Rdpc de maitriser son fichier électoral et le sommier politique. Deux éléments fondamentaux dans le processus de maturité d’un parti qui se veut sérieux et mieux structuré. »
A cet effet, faut-il le rappeler, l’année 2025 est une année charnière dans la vie politique de notre pays. L’élection présidentielle étant en ligne de mire, i faut donc que chaque parti puise avoir les armes nécessaires pour aller à l’assaut du pouvoir. Bien plus, la voie des urnes étant la seule expression de la légitimité pour prétendre au fauteuil présidentiel. Benjamin Amama Amama, chef de la délégation permanente départementale pour le Haut-Nyong indique fort opportunément : « Notre travail consiste à constituer une masse électorale capable de porter à la victoire de fort belle manière les listes du parti en compétition. C’est ce que nous devons garder à l’esprit. Car une élection se gagne uniquement par la voie des urnes. Et pour être sûr de gagner, les militantes et militants de notre parti doivent être tous inscrits et le moment venu, tous doivent avoir leurs cartes d’électeur et aller effectivement voter. » D’où la nécessaire synergie d’action pour relever ce défi. Gisèle Rose Mpans, maire de Doumé et présidente de section confie à ce sujet : « Le travail sur le terrain est fait selon les orientations de la hiérarchie. Mais il faut observer que ce travail reste à parfaire, au vu des difficultés que nous rencontrons sur le terrain, à savoir : la question de défaut d’acte de naissance et des Cni. C’est un vrai problème parce qu’en tant que maire, le souci c’est sur les coûts élevés des audiences foraines au niveau du parquet. Nous n’avons pas assez de ressources pour cette opération. Raison pour laquelle, nous attendons toujours qu’on nous alloue encore plus des moyens afin de prendre en charge ces questions qui relèvent de nos compétences ». Un plaidoyer porté par le cadre de concertation des élus de la région de l’Est (Cacere).
Martin Crepin NTSANA MEKOK