Cette performance économique réalisée au 1er trimestre 2024 est soutenue par une offre locale des biens en augmentation dans tous les secteurs, qu’accompagne une forte demande du marché intérieur.
Les efforts gouvernementaux de maintien d’une croissance économique forte portent lentement mais sûrement leurs fruits. En effet, la croissance du Pib évaluée à 3,1% au 4ème trimestre de l’année 2023, vient de franchir la barre de 3,2%, soit une hausse de 0,1 % en 3 mois.
Selon le dernier rapport sur les comptes nationaux trimestriels publié par l’Institut national de la statistique (Ins), « le 1er trimestre de l’année 2024 est marqué par une croissance de l’activité économique traduite par une évolution du Pib de 3,2% par rapport au même trimestre de 2023 ».
Une prouesse économique qui s’appuie autant sur une dynamique positive de production locale de biens dans tous les secteurs, que sur une demande soutenue du marché intérieur. En effet, constate l’Ins, « le secteur primaire contribue de 0,6 alors que le secteur tertiaire demeure le moteur de la croissance économique avec une contribution de 2,2 points », pour ce qui est de l’offre, tandis que du côté de la demande, « la croissance du Pib est tirée par la demande intérieure, particulièrement ses composantes publiques », au cours de la même période.
Parmi les principaux secteurs de croissance, l’agriculture vivrière et l’agriculture industrielle d’exportation permettent de tirer vers le haut la contribution du secteur primaire, tandis que la vitalité du secteur secondaire est entretenue par le secteur du bâtiment et des travaux publics, malgré une baisse des activités d’extraction des hydrocarbures. Dans le secteur tertiaire, ce sont les télécommunications, les transports ou encore le commerce qui soutiennent cette dynamique. Dans le cas de la forte demande du marché intérieur, elle est principalement portée par une croissance modérée de la consommation finale et une hausse du niveau global des investissements.
Leon Marie EVINA
