Des universités d’Etat aux instituts privés et autres écoles de formation, les responsables mettent les petits plats dans les grands, pour faire adhérer le maximum d’étudiants aux offres qu’ils proposent.
lus que quelques jours et le kick-off officiel des cours sera lancé dans plusieurs formations professionnelles pour le compte de l’année académique 2024-2025. A l’Institut universitaire Siantou, parents et étudiants se bousculent pour s’acquitter des frais d’inscription chez certains, et solder toute la pension pour d’autres. Non loin, se trouvent également les indécis, qui pinaillent encore sur la filière à choisir et bien d’autres aspects.
C’est pratiquement la même effervescence à la Faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques (Fmsp) qui démarre son année le 16 septembre prochain et l’Ecole supérieure de management et des technologies appliquées (Esmata), qui illustre cette phase avec un spot publicitaire motorisé.
Pour les inscriptions, elles varient de 40 à 50 000fcfa dans les écoles de formation et la pension s’élève en moyenne à 400 000fcfa pour le cycle Bts et 700 000fcfa pour le cycle licence professionnelle.
Les universités d’Etat, notamment l’Ecole nationale supérieure polytechnique, a pris une longueur d’avance sur les autres, avec le démarrage effectif des cours le 9 septembre dernier. Quant à Yaoundé 1, à Ngoa Ekelle, l’on est à la phase des préinscriptions, débutée le 12 aout dernier. Celle-ci va s’achever le 11 octobre prochain, et les frais s’élè- vent à 10000fcfa.
C’est donc une année aca- démique qui s’annonce très déterminante, au regard du taux de réussite obtenu aux examens officiels 2024 et des différentes élections qui se pointent à l’horizon, avec la jeunesse qui occupe une place importante parmi les électeurs et compte tenu de l’engouement des lauréats à prouver leur potentiel intel- lectuel. Les frais de forma- tion des auditeurs libres à l’Ecole normale supérieure de Yaoundé qui ont connu une hausse considérable, soit de 50 000fcfa à 250 000fcfa, seraient le début d’une mutation vers un enseignement profes- sionnel de qualité.
Camille Olivia AYISSI