Nicky Love Maptue Fotso, a été élue à la tête de l’exécutif municipal, et remplace de ce fait son père, le patriarche Victor Fotso décédé le 20 mars dernier
Après Fotso, c’est Fotso. La succession qui s’est déroulée dans une pure tradition démocratique, a permis à l’une, de poursuivre le mandat de l’autre. En effet, Nicky Love Maptue Fotso, aura la lourde responsabilité de diriger la commune de cette localité du département du Koungkhi, dans la région de l’ouest, au moins jusqu’en 2025. Ceci, à la place de victor Fotso, capitaine d’industrie et militant Rdpc de la première heure. Selon des sources dignes de foi, cette victoire ne s’est pas construite sans coup férir. La désormais maire de la commune de Peté-Bandjoun, était face à des concurrents coriaces, tels que David Kengne et Emmanuel Chatue. Heureusement, l’enjeux et le jeu de ces acteurs politiques, n’ont pas fauché les règles du jeu. Car en effet, le sentiment d’un dialogue de sourds pendant les tractations qui ont entouré cette élection, a abouti à l’essentiel : le consensus. Un élément indispensable, dans le concept de l’idéal démocratique, savamment mis en valeur là-bas, par le mandataire du Comité central du Rdpc Edouard Akame Mfoumou. C’est donc sans surprise, qu’au cours du conseil municipal ordinaire consacré à l’élection du maire, Nicky Love Maptue Fotso a été élue à 100% ; 40 voix sur 40. C’est donc une nouvelle ère qui s’ouvre dans cette municipalité, avec un maire, qui a longtemps fait ses preuves, à l’ombre de son illustre prédécesseur. Car, Nicky Love comme on l’appelle avec affection et non sans respect, a été le premier adjoint du maire Victor Fotso de regrettée mémoire, et maire intérimaire une fois qu’il s’est éteint. Voilà pourquoi, après son élection, elle a promis de continuer le travail abattu par le patriarche Victor Fotso, qui au-delà de s’investir pour le mieuxêtre et le mieux-vivre des populations, a également été au cœur des victoires du Rdpc dans la région de l’Ouest en général, et dans le département du Koung-khi en particulier. Pour sa part, le préfet du Koungkhi, Donatien Um a exhorté les conseillers municipaux à travailler en étroite collaboration avec la patronne de l’exécutif municipal. Il faut souligner que, le processus de l’élection du maire de la commune de Peté-Bandjoun, s’est déroulé dans le strict respect de la légalité. Car en effet, l’article 205 alinéa 1 de la loi portant code général des collectivités décentralisées dispose que, « En cas de décès, de démission ou de révocation du maire ou d’un adjoint au maire, le conseil municipal est convoqué pour élire le maire dans les 60 jours qui suivent le décès, la démission ou la révocation », l’alinéa 2 va plus loin en précisant, que « l’intérim est assuré pendant le délai prévu à l’alinéa 1 ci-dessus, par un adjoint au maire, suivant l’ordre de préséance, ou à défaut, par l’un des cinq conseillers les plus âgés, désigné par le conseil municipal »