Entre des rythmes de sonorité des peuples de la forêt, chants d’oiseaux et dans une ambiance surchauffée au bord d’un étang piscicole, le président du conseil régional du Centre a réuni personnalités politiques et administratives.
Pour le tout premier président du conseil régional, il était nécessaire d’organiser cette rencontre. Car, « après un événement comme celui des élections régionales, il était important pour moi que l’on vienne voir où j’habite, où je suis né », a confié Gilbert Tsimi Evouna. Membres du gouvernement, ministres, directeurs généraux, conseillers régionaux, maires et élites du Mfoundi, se sont offerts un moment de détente. Un instant de partage et de communion dans un environnement qui brise les barrières entre la vie urbaine et rurale et véhicule un message. Celui qui a de tout temps œuvré pour la transformation de la cité capitale pense que : « On doit réduire la fracture entre le monde rural et le monde urbain. Vous voyez la forêt primaire. C’est là que nos mères venaient prendre les remèdes pour les garder ». La preuve que son ambition de faire davantage de la région du Centre, un endroit ou il fait bon vivre est encore plus grandissante. Conscient des attentes des populations, l’ancien délégué auprès de la communauté urbaine de Yaoundé (Cuy), a voulu marquer sa détermination à poursuivre le développement, avec la collaboration de tous. Ce fut le sens de cette retrouvaille, qui a permis de comprendre son appel lancé à l’endroit des populations de leur implication dans le processus de décentralisation. Mais surtout, une belle manière de dire merci à cette marque de confiance à lui accorder lors des récentes élections régionales en le plaçant au sommet de la région du Centre pour poursuivre le développement.
Ce fut également le temps d’une prière de bénédiction où l’archevêque métropolitain de Yaoundé, Monseigneur Jean Mbarga, père spirituel de la famille Tsimi Evouna, a confié au Dieu Tout puissant le président du conseil régional du Centre. Ceci, afin qu’il accomplisse avec joie, détermination et sérénité, les tâches qui lui sont confiées.
Marthe Makoukam, stagiaire