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La Politique

René Sadi à Akonolinga : De nombreux projets dans le pipe

Des interventions de certains membres du gouvernement à Akonolinga, les militants ont pu retenir que l’avenir du Nyong et Mfoumou est en rose.

Cinq poids lourds du RDPC, responsables de départements ministérielles
dont les actions impactent directement sur le quotidien de la jeunesse :
Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur ; Laurent
Serge Etoundi Ngoa, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de
l’Economie sociale et de l’Artisanat ; Louis Bapès Bapès, ministre des
Enseignements secondaires ; Louis Paul Motaze, ministre de l’Economie,
de la Planification et de l’Aménagement du Territoire et Emmanuel Bondé,
ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative.

Le Secrétaire général du Comité central du RDPC ne pouvait espérer mieux, pour apporter des éléments de réponse à la question que vient de lui poser d’entrée de jeu Elanga Cyrille, porte parole des 155 sous sections que comptent les sections OJRDPC du Nyong et Mfoumou Nord et Sud. Les jeunes du département veulent savoir les mesures prises par le gouvernement pour apporter une solution durable au problème de chômage. René Sadi leur répond par des exemples concrets : le recrutement de 25 000 jeunes à la Fonction publique, les appuis à travers des projets tels que le Pajer-U, le FNE et le Piaasi, la création des incubateurs d’entreprises, etc. Pour être plus précis, le SG/CC passe la parole tour à tour à ses camarades, collaborateurs et collèges du gouvernement.C’est d’abord au Pr. Jacques Fame Ndongo que revient la parole. Le Minesup fait montre d’une parfaite maîtrise des activités de son département ministériel. « Rien que pour le cas des enseignants, le gouvernement recrute plus de 21 000 jeunes formés dans les écoles normales », apprend-on en substance du secrétaire à la communication du RDPC. De deux, le nombre d’écoles normales est passé à cinq, en un laps de temps. En plus des enseignants il y a les facultés de médecine qui se sont multipliées et qui forment 622 médecins par an, il y a les diplomates formés à l’Institut des relations internationales (IRIC), il y a le système LMD (licence-master-doctorat) mis sur pied pour insister sur l’employabilité des étudiants formés, etc.Louis Bapès Bapès, ministre des Enseignements secondaires, Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat ont quant à eux insisté sur l’auto-emploi. « Car au bout de chaque formation, il faut d’abord songer à devenir chef d’entreprise et employer ses camarades ». La formule trouvée ici passe par les incubateurs d’entreprises qui sont développés dans les établissements supérieurs et secondaires, notamment d’enseignement technique. 150 millions sont par exemple prévus pour la création en 2012 de nombreuses pépinières d’entreprises dans les villes de Yaoundé, Douala et Maroua, dixit Etoundi Ngoa.Louis Paul Motaze, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire a même fait une révélation : une société est en gestion. Baptisée provisoirement Société de développement de la vallée du Nyong, elle couvrira les départements du Nyong et Mfoumou et du Haut Nyong pour dynamiser les cultures dans la zone. En plus de cela, Hydroelectric Development Corporation (Hydro Mekin), est une entreprise porteuse de nombreux espoirs. Elle a pour mission de « Concevoir, financer, construire et exploiter la centrale hydroélectrique de Mekin et d’autres aménagements dans le Dja dans la région du Sud ». A ce titre, Hydro Mekin qui sera fonctionnelle en 2013, est chargée « D’assurer la production, et éventuellement le transport, la distribution, la vente, l’exportation et l’importation de l’énergie électrique ». Mais ce que l’on oublie le plus souvent, et que Louis Paul Motaze s’est fait un devoir de préciser aux jeunes d’Akonolinga, l’entreprise devra aussi « Exercer toutes les activités ou opérations industrielles, commerciales, financières, mobilières ou immobilières dans la République du Cameroun », y compris dans le département du Nyong et Mfoumou. En plus de cela, l’entreprise sera tenue, comme toutes les autres qui signeront des contrats d’envergure, de sous-traiter 40% des travaux gagnés, pour permettre aux PME locales de tirer leur épingle du jeu. Emmanuel Bondé, ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative a quant à lui assuré les jeunes d’Akonolinga de ce que les jeunes du département feront partie des 25 000 jeunes actuellement en cours de recrutement à la Fonction publique. Mais avant cela, son département ministériel a recruté plus de 100 000 jeunes par voies de concours et par contractualisation. Pour la seule année en cours, plus de 38 000 jeunes ont été recrutés.Une note d’espoir que ne cache pas ce jeune venu de Mengang, qui pense notamment que «Lorsque tous ces projets auront effectivement démarré, nous aurons l’embarras de choix par rapport aux emplois qu’ils vont charrier». SWF

Serge Williams Fotso

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