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L'Editorial

La dynamique de la victoire :

Tout est bien qui finit bien. Le 3ème congrès du RDPC s’est achevé vendredi dernier comme il avait commencé et tel qu’il avait été préparé : dans l’euphorie, l’allégresse, l’enthousiasme militant et la satisfaction générale, avec un sens élevé des responsabilités. 

Certes au moment de l’élection du Président national du Parti, les congressistes ont enregistré la candidature inattendue et impromptue de René Ze Nguelé, ancien ministre, membre du Comité central. Le résultat est sans appel : 1134 voix pour Paul Biya, une (01) voix pour son challenger. Coup de bluff ? Coup monté ?

Acte de désespoir ou prémédité ? L’histoire et l’avenir le diront. Quoiqu’il en soit, ce scénario inattendu et imprévu restera dans les annales du Parti soit comme  une simple anecdote soit comme une énigme dont les motivations profondes restent à établir. Une analyse au premier degré permet cependant d’affirmer que la démocratie interne du Parti a franchi un nouveau palier avec ce rebondissement de dernière minute. Le rideau est donc tombé sur le 3ème congrès ordinaire du RDPC. Mais on n’a pas fini de scruter, d’analyser et de commenter l’impact de ses principales décisions, conclusions, résolutions et recommandations. En d’autres termes, quels, sont les effets immédiats de la nouvelle dynamique, thème général des assises, sur l’organisation, le fonctionnement et l’animation du Parti ? Ces effets peuvent être mesurés à l’aune de plusieurs indicateurs. En attendant la finalisation de la plupart de ces réformes par le Président national conformément au mandat à lui confié par le Congrès, on retient.les innovations apportées aux textes de base dont les plus significatives, visibles et emblématiques portent sur l’augmentation du nombre des membres du Comité central (de 250 à 350 pour les titulaires ; de 90 à 150 pour les suppléants) du Bureau politique (de 22 à 30), des Bureaux nationaux de l’OFRDPC (de 55 à 65) et de l’OJRDPC (de 35 à 45). Dans le même registre on notera également le relèvement de l’âge maximum des jeunes du parti de 30 à 35 ans.le fonctionnement et l’animation du Parti au quotidien, tant au sommet qu’à la base, vont certainement être améliorés, grâce au « renforcement des capacités d’action du Secrétariat du Comité central, l’harmonisation de la composition des bureaux des organes de base ; « l’élargissement et l’harmonisation de la composition des collèges électoraux des organes de base dans un souci de démocratie accrue » ; l’acquisition d’un siège définitif pour le parti et la modernisation progressive des raisons du Parti dans les Régions », etc.la nouvelle dynamique aura également un impact sur les rapports entre le Parti d’une part, les associations de la société civile et les mouvements des jeunes d’autre part ; le renforcement des liens d’amitié, de coopération et d’échanges avec les partis alliés et amis et en cas de besoin la revivification des accords de partenariat passés avec eux.de nouvelles options sont réaffirmées et consolidées.la nouvelle dynamique se traduit également dans la composition des effectifs des organes centraux issus du congrès : le Comité central, le Bureau politique, les Bureaux nationaux de l’OFRDPC et de l’OJRDPC. Fidèle à ses traditions, le Parti a choisi le changement dans la continuité ; c’est-à-dire un savant dosage, un juste mélange entre les anciens et les nouveaux, entre les jeunes et les adultes, entre les hommes et les femmes. C’est sous ce prisme qu’il faut comprendre la désignation des « membres d’honneur, véritables notables et pionniers du RDPC qui ont contribué à l’édification du Parti. Pour revenir aux autres effectifs, on remarquera que la plupart des catégories socio-professionnelles sont représentées. Les communicateurs du Parti, combattants de la plume et du micro, effectuent une entrée remarquable au Bureau politique, au Comité central et dans les bureaux nationaux des organisations spécialisées. A tous les échelons, du sang neuf a été injecté dans le Parti.le renouvellement du mandat du Président national à la tête du Parti participe de la même dynamique. Paul Biya aura été la vedette incontestable du 3ème congrès ordinaire qu’il a illuminé de sa fraicheur d’esprit et de son humour, perceptible dans sa gestuelle et dans ses paroles. Les « champions de la critique pour la critique, les ténors de la péroraison creuse, les bonimenteurs du chaos » ont eu droit à quelques piques assénées avec élégance. De Paul Biya, on retient la ferveur et l’allégresse, la confiance qu’il suscite auprès des militants. On retient également la vision qu’il a du Cameroun. On retient surtout la transformation des grandes ambitions en grandes réalisations et du Cameroun en  un vaste chantier à partir de janvier 2012.La nouvelle dynamique c’est aussi René Sadi, désormais membre du Bureau politique. Le Secrétaire Général du Comité central, Président de la commission centrale de coordination et de supervision du 3ème congrès ordinaire, a été avec les membres du secrétariat dont beaucoup sont entrés au Comité central et au Bureau politique, la principale cheville ouvrière de l’évènement. Il a gagné le pari qu’il s’était fixé, à savoir offrir aux militants un grand congrès, c’est-à-dire un congrès réussi.Au regard de tous ces indicateurs, de tous ces faits, de tous ces actes, des innovations et des réformes en cours ou à venir, la nouvelle dynamique est loin d’être un simple slogan. C’est une réalité concrète. Et dans les prochains jours, notamment pendant la campagne et le scrutin du 9 octobre, elle est appelée à devenir la dynamique de la victoire. 

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