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Paul Biya respecte la tradition :

Le président de la République a présidé la parade militaire et civile au boulevard du 20 mai, marquant la 42ème édition de la fête nationale de l’unité de son pays.

« Le Président Paul Biya est égal à lui-même ». Ces quelques mots lâchés de manière anodine par un invité à la tribune « A », viennent confirmer ce que bon nombre d’entre eux attendaient pour satisfaire leur curiosité. Sentiment partagé même par ceux qui regardaient la cérémonie à la télévision : voir effectivement Paul Biya au boulevard du 20 mai. Comme il les y avait déjà habitués en pareille circonstance, c’est un Président Paul Biya naturellement à l’aise qui est descendu de sa limousine présidentielle à 10h10mn pour se conformer aux exigences du protocole d’Etat. Salut du drapeau, revue des troupes et place assise à la loge d’honneur de la tribune présidentielle. Le chef de l’Etat a reçu dès son arrivée place des fêtes, une ovation digne de son rang et de sa prestance. Une attitude qui est venue rajouter à l’assurance qu’il avait déjà suscitée chez les Camerounais depuis quelque temps, à travers ses dernières sorties d’Etat à l’étranger. « Vraiment, à le voir je suis sereine par rapport à tout ce qui s’est raconté jusqu’ici au sujet de la sécurité de notre territoire », lance Viviane Etoundi, allusion faite à la menace que constituerait la guerre déclarée à Boko Haram par le Président Paul Biya il y a quelques jours au sommet de Paris.Le Cameroun ayant été, depuis le début de cette année, le pôle de convergence de menaces multiformes provenant des poches d’instabilité et des foyers de tensions localisées dans l’environnement plus ou moins lointain, ou immédiat de notre pays. Très à l’aise avec son peuple qu’il salue au passage dans l’autre limousine décapotable qui le conduit à la tribune présidentielle, le Président Paul Biya a continué à communier avec les siens en les gratifiant de quelques poignets de mains, ainsi qu’aux invités d’honneur. Attentif aux mouvements d’ensemble de la fanfare de la police qui annonçait le lancement du défilé militaire, dans une parade spéciale baptisée « la carrousel », le chef de l’Etat a marqué son appréciation par des applaudissements. Surtout que c’est une grande première dans le genre, cette scène représentant en quelques sortes, la symbiose entre les forces de défense et la population pour converger ensemble vers un objectif commun. Et dans le cas d’espèce, la poursuite et la préservation de la paix et de la sécurité, gage de l’intégration, de la stabilité et du développement socioéconomique, comme l’indique le thème de la célébration de 2014. Les chants entonnés par les éléments de cette fanfare en français et en anglais sont une véritable invite à cet impératif de synergie d’action. Tout comme il a nourri d’applaudissements les passages à pied des lieutenants-colonels de gendarmerie, Anne Bella Nkoto et Brigitte Biwolé, les deux officiers supérieurs qui commandaient en second les troupes. Toujours en formePaul Biya aura également surpris plus d’un en bravant la cinquantaine de minutes du défilé à pied des troupes militaires, pendant lequel il est resté debout, toujours détendu et tapant de temps en temps dans ses mains pour féliciter et encourager les passages de la quarantaine de carrés des forces de défense camerounaises. « Je vous félicite pour ce travail bien fait et bon courage », a-t-il adressé au général Sali Mohamadou, le commandant des troupes, venu le saluer à la fin du défilé militaire, comme l’exige d’ailleurs la tradition chez les hommes en tenue. Des encouragements qu’il a accompagnés de gestes, qui sont venus une fois de plus témoigner de sa grande forme physique et de son état d’esprit. Et lorsque vint le tour des civils avec le bouquet d’honneur et les modules des autres passages des élèves du primaire, du secondaire, du supérieur, de l’enseignement normal et de la formation professionnelle, le chef de l’Etat était présent. Ici également, le Président a participé pleinement en échangeant quelques fois avec les présidents du Sénat, de l’Assemblée nationale ou  le Premier ministre. Le passage du Rdpc est le bouquet final, de complicité entre un peuple et son chef.

William Monayong

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