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La Politique

L’efficacité de la méthode Biya :

Enlevés le 16 mai et le 27 juillet 2014 à Waza et à Kolofata, les otages chinois et camerounais ont été libérés le 11 octobre dernier sains et saufs, grâce au tact et à la dextérité du chef de l’Etat. La méthode Biya a encore fait ses preuves.

D’habitude très fermé et même très peu loquace, le Vice-premier ministre Amadou Ali, chargé des Relations avec le Parlement, ne tenait plus sur place lors de la réception des 27 otages par le président de la République au palais de l’Unité, le 13 octobre 2014. On ne l’avait jamais vu aussi jovial en public, serrant de nombreuses mains avec un large sourire. Lui qui a tant vu au cours de sa riche et longue carrière administrative et politique, ne dissimulait pas sa joie après la libération de son épouse et des membres de sa famille, enlevés lors de l’attaque de son domicile le 27 juillet dernier à Kolofata, son village natal dans la région de l’Extrême-Nord. De son propos spontané à la presse, l’on a retenu que le chef de l’Etat, en le recevant en audience au lendemain de cette attaque armée du groupe islamique nigérian, Boko Haram,  lui avait promis de tout mettre en œuvre pour que son épouse et tous les otages camerounais et étrangers soient libérés sains et saufs. D’où cette joie et sa gratitude envers le chef, le père de la Nation, toujours soucieux du bien-être et de la sécurité de tous ses compatriotes, sans exclusive. Ce sentiment de profonde gratitude animait également les autres compatriotes ainsi libérés et les ex-otages originaires de la Chine dont l’ambassadeur, Wo Ruidi, n’a pas tari d’éloges sur la manière dont ce dossier très sensible a été mené par les plus hautes autorités camerounaises, au premier rang desquelles, le Président Paul Biya dont l’implication personnelle est connue de tous.Au moment où les prises d’otages se terminent de plus en plus dans le sang à travers le monde, il n’est point question de faire la fine bouche sur ces résultats éclatants de la méthode Biya qui consiste à privilégier la discrétion, la patience et l’efficacité sur le terrain, au bling-bling qui s’arrête le plus souvent aux effets d’annonce, quand il ne connait pas une fin tragique. Saluée depuis Pékin lundi  dernier par Hong Lei, un des porte-paroles du ministère des Affaires étrangères de Chine, au cours d’une conférence de presse spéciale portant sur la libération des 10 otages chinois, cette méthode fait de plus en plus d’émules dans le monde entier. Car des pays plus aguerris et plus riches que le Cameroun, n’arrivent pas toujours à atteindre de tels résultats probants. C’est ce mode opératoire du Président qui a abouti à l’heureux dénouement des dossiers de la famille française Moulin Fournier, du père Vandebeusch et des religieuses italiennes et canadienne dans cette région de l’Extrême-Nord Cameroun en proie aux exactions de Boko Haram.L’autre enseignement majeur à tirer de l’aboutissement de ce dossier sensible est la détermination du chef de l’Etat à mener une lutte sans merci à Boko Haram. Il promet d’ailleurs de gagner cet autre combat auquel le Cameroun est obligé de faire face. Pour qui connait le sens de la mesure du chef de l’Etat, on peut d’ores et déjà se réjouir du retour à la normale dans les délais raisonnables dans cette région. D’autant plus que l’on a procédé au redéploiement des forces de défense et de sécurité dans le grand Nord où des moyens et des équipements militaires ont également été renforcés. Les succès enregistrés  par nos forces de défense sur le terrain sont de plus en plus éclatants et l’engagement de ces unités à protéger les populations et à défendre l’intégrité territoriale du Cameroun demeure intact. L’on est résolument sur la bonne voie. Le Cameroun est un pays de paix et entend le demeurer.

CMZ

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